La désoccidentalisation du monde est-elle une bonne nouvelle ?

Le mardi 30 janvier 2024 à 19h, le département de relations internationales de l’Institut La Boétie et Le Vent Se Lève organisaient une conférence intitulée « La désoccidentalisation du monde est-elle une bonne nouvelle ? », avec Jean-Luc Mélenchon, Christophe Ventura, Martine Bulard et Didier Billion.

L’intégralité de la conférence sur You Tube

Le déclenchement de deux conflits régionaux, aux retentissements et répercussions mondiales, avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, et l’opération israélienne à Gaza suite aux attaques du 7 octobre, ont rendu visibles les changements immenses qui ont déjà eu lieu dans l’ordre international.

Pour une majorité du monde, l’alignement sur les États-Unis et leurs alliés n’est plus du tout une évidence. Ce grand glissement s’observe aussi à travers d’autres phénomènes de relations internationales, au-delà même des conflits armés : rivalité commerciale, scientifique, industrielle entre la Chine et les États-Unis ; élargissement des BRICS et volonté déclarée de leur part de dédollariser les échanges ; dynamiques démographiques contraires entre continents, etc.

À l’occasion de la publication du livre de Christophe Ventura et Didier Billion, chercheurs en relations internationales, « Désoccidentalisation : repenser l’ordre du monde », le département de relations internationales de l’Institut La Boétie, en partenariat avec le média indépendant Le Vent Se Lève, organise une conférence intitulée « La désoccidentalisation du monde est-elle une bonne nouvelle ? ». Cette discussion faisait intervenir les deux co-auteurs du livre, ainsi que Martine Bulard, journaliste au Monde Diplomatique spécialiste de géopolitique, et Jean-Luc Mélenchon, co-président de l’Institut La Boétie et militant engagé de longue date pour une diplomatie altermondialiste.

Lors de leur échange, ces intervenants ont présenté leurs thèses sur le déclin relatif des États-Unis d’Amérique, la montée en puissance de la Chine et de l’Asie, et les conséquences de ces dynamiques pour la paix du monde, le droit international, la bifurcation écologique ou la place de la France.