Il n’y a pas de pire pauvreté que la pauvreté intellectuelle de la presse du Qatar

Les publications liées au voyage de l’émir du Qatar en Amérique latine montre à quel point la presse du Qatar est vide de sens.

Une semaine de l’émir du Qatar passée aux oubliettes.

La semaine américano latine de Tamim al Thani, l’émir du Qatar, en Equateur, Pérou, Paraguay et Argentine, était à fond économique mais aussi fortement politique. L’objectif de rompre, un peu plus, l’isolement imposé par les boycotteurs du Qatar semblait primordial mais apparemment plus pour les journalistes qatariens.

Il faut constater que la presse internationale n’a pas fait de ce voyage, pourtant dans quatre pays, un évènement.

Pire encore, la presse qatarienne, a été d’une pauvreté intellectuelle incroyable. Les mêmes phrases, les copier-coller, la langue de bois diplomatique, une semaine à l’étranger pour l’émir du Qatar comme si rien ne s’était passé, une semaine passée aux oubliettes.

Le pompon est à signaler, on a fait parler des argentins résidents au Qatar pour vanter le tourisme qatarien. Aucun article sérieux sur ce déplacement d’une semaine !

Le constat fait à propos du voyage de l’émir du Qatar en Amérique latine montre à quel point la presse du Qatar est vide de sens. Ceci nous rappelle une citation « Il n’y a pas de pire pauvreté que la pauvreté intellectuelle » (Kabange yenda prince).

Notons que quelques jours plus tard, un article de l’Editeur en Chef du média qatari The Peninsula, donne de la substance à la visite de l’émir en Amérique latine.