La presse du Qatar totalement inféodée au pouvoir

A lire les médias qataris, en cette fin du mois d’août 2018, on pourrait croire que sans le Qatar le monde ne tournerait pas rond, tout cela devient risible.

Les rapports USA Qatar un exemple qui en dit long

La rencontre entre le vice-Premier ministre et ministre des affaires étrangères, cheikh Mohamed bin Abdulrahman al-Thani, avec le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo, vient de se terminer. La presse qatarie vante les excellentes relations entre les USA et le Qatar mais la réalité est bien différente.

Les USA ont été initiateurs de la crise qui oppose le Qatar à quatre pays arabes, l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte depuis le 5 juin 2017. Alors que le président Trump avait promis de mettre fin à ce conflit, 15 mois plus tard, les initiatives des boycotteurs envers le Qatar sont régulières comme le prouve récemment la campagne contre la Coupe du monde 2022 ou l’arrêt des visas par le Bahreïn aux qatariens.

Alors que le vice-Premier ministre et ministre des affaires étrangères, cheikh Mohamed bin Abdulrahman al-Thani, était encore en réunion avec Mike Pompeo, voici que l’administration américaine annulait encore une fois une aide précieuse pour la Palestine et en particulier pour Gaza de 200 millions de dollars. Mike Pompeo sait parfaitement à quel point le Qatar soutien Gaza.

Autre élément récent, les relations Turquie USA, malgré les sollicitations du Qatar pour que cesse ce conflit, les USA mettent une énorme pression sur l’économie turque alors que le Qatar est fortement engagé économiquement et politiquement en Turquie. Mike Pompeo sait parfaitement à quel point le Qatar soutien la Turquie.

En réalité, l’administration et les politiques américains considèrent le Qatar comme une oie grasse à plumer. Alors que la presse qatarie devrait dénoncer cette évidence, c’est le contraire qui se passe, tout cela devient risible et discrédite le personnel qui travaille pour ces médias.