Qatar revue hebdo semaine 5-2017

Deux événements à signaler en particulier pour la semaine passée, l’année d’échanges culturels avec l’Allemagne et la création d’un organisme de formation pour les emplois liés à la justice en coopération avec la France.

Le Qatar coopère avec de nombreux pays

 Chaque année, un programme d’échanges culturels vise à faire connaître le Qatar à un public international, grâce à une variété d’expositions, festivals, concours et événements…

En 2012 le Japon inaugurât les  « Years of culture », en 2013 ce fut le Royaume Uni,  en 2014 le Brésil, en 2015 la Turquie, en 2016 la Chine et en 2017 l’Allemagne.

Mieux se connaitre entre nations, c’est ce que vont faire l’Allemagne et le Qatar en déroulant un programme culturel dans les deux pays, tout le long de l’année 2017. Pour le Qatar le porteur de ce programme est « Qatar Museums » sous la direction de Sheikha Al Mayassa bint Hamad Al-Thani Qatar en partenariat avec le Goethe-Institut de la région du Golfe et l’ambassade d’Allemagne à Doha. Le programme culturel est lancé officiellement à Katara Opera House avec un concert de l’Orchestre philharmonique du Qatar, dirigé par le chef d’orchestre allemand David Niemann et avec une performance du célèbre soliste allemand Gerhard Oppitz.

Le Qatar coopère avec de nombreux pays, un autre événement de la semaine le prouve. Fin novembre 2014, Ali bin Fetais Al Marri, le procureur général du Qatar avait rencontré son « ami » Alain Juppé en se rendant à Bordeaux. Ensemble ils avaient évoqué les moyens pour doter le Qatar d’un organisme de formations juridiques reconnu au niveau international en s’appuyant sur l’École nationale de la magistrature, localisée à Bordeaux.

Le 2 février 2017 une délégation de l’Ecole Nationale de la Magistrature française était à Doha et rencontrait les responsables du secteur juridique pour formaliser le travail à effectuer. Depuis 2013, le Qatar formait ses magistrats au Maroc est-ce la fin de cette coopération ?

Le challenge n’est pas commun pour les qatariens chargés  de ce secteur et le procureur général Ali bin Fetais Al Marri. Comment peut-on dans un pays sans démocratie et sans indépendance des juges, puisqu’ils sont sous contrat à durée déterminée et quasiment tous étrangers au pays, dire le droit ? Pour nous français, si on peut comprendre la démarche de l’Ecole Nationale de la Magistrature, on ne peut pas oublier qu’un de nos compatriotes, Jean Pierre Marongiu  est injustement emprisonné dans ce pays, montrant toute la médiocrité judiciaire de ce pays.