Qatar, deux sénateurs brisent le mur de la honte

Francois Crépeau Onu

La justice Qatari est décidée avec la complicité des affaires étrangères françaises à avoir la peau de Jean Pierre Marongiu. Deux sénateurs, Leconte et Garriaud-Maylam brisent le mur de la honte. Le refus de libérer Marongiu risque de le pousser à l’irréparable.

Nous apprenons que Jean Pierre Marongiu reste en prison

Par une argutie juridique la justice qatarie garde M. Marongiu en prison. Elle invoque le fait de chèques sans provisions, même si elle sait pertinemment qu’au moment de l’émission, ces chèques étaient approvisionnés. Escroqué par un proche de la famille royale il risque de rester de longues années en prison. S’il n’arrive pas à surmonter cette épreuve et arrêter la grève de la faim Jean Pierre pourrait commettre l’irréparable.

Quels secrets détient Jean Pierre Marongiu pour qu’on veuille le faire taire définitivement ? Pourquoi le ministère des affaires étrangères fait pression pour qu’on étouffe cette affaire avec la complicité évidente de l’ambassade de France au Qatar et de personnages assez louches qui gravitent autour ? Après l’avoir humilié publiquement, brisé moralement, que cherche-t-on ? On veut le pousser à mettre fin à ses jours ?

Deux sénateurs brisent le mur de la honte

Le sénateur Leconte et la sénatrice Garriaud-Maylam ont exprimé leur volonté d’agir pour que cette affaire sorte au grand jour malgré les affaires étrangères françaises. Une ignoble loi du silence est imposée au plus haut de l’état pour qu’on ne parle plus de l’affaire Marongiu pour ne pas déranger « nos rapports amicaux au moment où on négocie le dossier des Rafales ». Le mur de la honte a été dressé tout autour de Jean Pierre Marongiu par le ministère.

En brisant se mur, ce qui est tout à leur honneur, ces deux représentants de la République se mettent en danger. Mais nous croyons savoir que ce ne sont pas des représentants du peuple qui se laissent intimider.

Affaire en cours…