Le Qatar, les étudiants syriens et la Sorbonne enquête acte 3

En septembre 2015, l’émir du Qatar s’engageait publiquement à financer les études d’une centaine d’étudiants syriens pendant 3 ans à  Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Cette décision créât un immense espoir pour ces jeunes, mais la direction de l’université a- t- elle pris les dispositions adéquates ?

Les syriens étaient-ils finalement les bienvenus ?

En écoutant quelques étudiants nous avons été surpris par le recrutement dans le cadre de cette aide initiée par le Qatar.

En premier lieu ce ne sont pas uniquement des étudiants syriens qui ont été recrutés. En relisant les propos du président de l’université, celui-ci avait pris la précaution de dire « l’accord ne prévoyait aucune exigence de genre, de religion ou même de nationalité pour les bénéficiaires. »

Or le presse, nous y compris, avions surtout focalisé sur les syriens, faisant suite à la polémique sur le manque d’accueil par le Qatar de réfugiés. La presse qatarie s’était bien gardée de dire que le Qatar allait financer d’autres nationalités : saoudiennes, afghanes, indiennes, russes…

A l’époque l’émir du Qatar précisait que cette aide était un cadeau spécial pour le peuple syrien. Alors qui a menti, l’émir Tamim bin Hamad al Thani ou la direction de Paris 1 ?

Un malaise qui malheureusement allait grandir tout le long de notre conversation.

Comment expliquer le cas de cet étudiant qui ayant un très mauvais niveau en langue française est accepté en université sans une mise à niveau ? Ou d’un autre qui a été admis en master de droit alors qu’il ne connaissait aucun mot de français ? Plusieurs ne parlaient ni français, ni même anglais rendant la communication impossible. Ou d’autres qui ont été admis en licence alors qu’ils n’avaient pas le niveau B1. D’autres encore ont commencé deux mois plus tard…

Une problématique a laissé perplexe plus d’un étudiant, ce fut l’ardente sollicitation pour que la bourse du CROUS vienne remplacer celle du Qatar. Une incompréhension totale et des tracasseries à ne plus en finir.

Ce malaise a fortement pesé sur les résultats conduisant à plusieurs échecs du fait du manque de professionnalisme en matière d’orientation, d’aides pour la connaissance de la langue française qui sera mise en place de nombreux mois plus tard, ou au niveau administratif. Nous parlerons prochainement du scandale de l’attribution des logements au plus près du lieu d’études où d’autres nationalités ont été privilégiées par rapport aux syriens. Un scandale qui aura des conséquences néfastes sur plusieurs étudiants syriens qui ont vu leur avenir brisé.

Nous parlions, précédemment d’un immense espoir pour ces jeunes, mais la direction de l’université a- t- elle prit les dispositions adéquates ? Les syriens étaient-ils finalement les bienvenus ?

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1 Comment

  1. supposer que le Prince Tamin ait pu mentir alors qu’il faisait UN CADEAU SPECIAL , NON ,NON et NON. C’ETAIT UN CADEAU , autrememt dit a) il n’était nullement obligé de le faire mais il l’a fait b) peut-être n’a t-il pas trouvé juste que de ne l’attribuer qu’à des syriens d’où d’autres nationalités mais je ne suis pas dans la tête du Prince Tamin ni dans son coeur . Ce qui est sûr c’est que son cadeau partait d’un bon sentiment .
    MAIS c’est sûr qu’il y a eu aussi dans cette affaire UN FLAGRANT MANQUE DE REFLEXION .
    MAIS JE CONSTATE TANT DE MENSONGES PLUS GROS LES UNS QUE LES AUTRES CONCERNANT LES REFUGIES que je préfère ne pas en écrire plus .

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