Nasser al Khelaifi à rendez-vous avec la justice Suisse ce 25 octobre 2017

La justice suisse, cherche à savoir dans quelles conditions BeIN Médias, dont le directeur est Nasser al Khelaifi, a obtenu les droits de deux Coupes du monde 2026 et 2030.

Ouverture d’une enquête pénale contre Nasser al-Khelaïfi en lien avec l’affaire Jérôme Valcke

Nous avons commencé à interroger le prévenu vers 9 h 45 ce matin, a indiqué André Marty, porte-parole du procureur général. Cela va prendre des heures, pour des raisons de traduction mais aussi en raison des nombreuses questions que nous avons.

A 17 h 45 Nasser a terminé cette première rencontre avec la justice Suisse, son entourage se veut « rassurant », mais l’enquête continue et peut durer plusieurs mois. Une prochaine rencontre avec la justice peut se produire si nécessaire.

Le Ministère public de la Confédération (MPC) a ouvert une enquête, le 20 mars 2017, à l’encontre de l’ancien Secrétaire général de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) Jérôme Valcke, du directeur de la société BEIN MEDIA GROUP LLC Nasser Al-Khelaïfi et d’un homme d’affaires actif dans le domaine des droits sportifs. Cette enquête est menée pour soupçon de corruption privée (art. 4a al. 1 en lien avec l’ancien art. 23 de la loi fédérale contre la concurrence déloyale, LCD), d’escroquerie (art. 146 Code pénal suisse, CP), de gestion déloyale (art. 158 al. 1 CP) ainsi que de faux dans les titres (art. 251 CP).

Jérôme Valcke est soupçonné d’avoir accepté des avantages indus en lien avec l’octroi de droits média dans certains pays de la part d’un homme d’affaires dans le domaine des droits sportifs en ce qui concerne les Coupes du monde de football de la FIFA de 2018, 2022, 2026 et 2030 et de la part de Nasser Al-Khelaïfi en ce qui concerne les Coupes du monde de la FIFA de 2026 et 2030.

Ce 25 octobre, Nasser al Khelaïfi avec ses avocats va répondre aux demandes de la justice Suisse, mais il est fort probable qu’à son tour il essaie de savoir d’où vient cette attaque

Il faut espérer pour lui, que la procédure, après vérifications, soit abandonnée, car si la justice n’est pas convaincue, tout cela se transformera en une affaire d’une autre nature et ceux qui auront « donné » l’information, auront gagné une première manche d’un long combat dont l’objectif final est de ternir l’image de l’émir du Qatar Tamim bin Hamad al Thani.