A un mois du mondial 2022 de football au Qatar

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Il est temps que se déroule cet évènement mondial de football organisé par la FIFA, car c’est un véritable délire qui frappe certains médias et personnalités, ce délire frappe aussi de nombreux qataris qui font flamber les prix des logements.

La polémique fait rage et elle devient excessive

L’émir du Qatar, Tamim bin Hamad al Thani doit se dire, il faut encore tenir deux mois avant que finalement le mondial 2022 de football se termine. Certes après il y aura la Coupe d’Asie 2023 mais le nombre de projecteurs braqué sur son pays sera insignifiant. On parlera à partir de 2023 beaucoup moins du Qatar qui redeviendra un pays ordinaire du Golfe, bien loin des valeurs de l’occident et c’est bien là, l’essentiel du problème.

Au moment de faire le bilan, il faudra s’interroger pour savoir si vraiment le Qatar sort grandi de cette compétition mondiale de la FIFA. Il faut se souvenir qu’une bonne partie des qataris ne voulait pas de cet évènement, ils n’ont pas été entendus par les émirs qui se sont succédés, Hamad et Tamim.

Il est temps que se déroule cet évènement mondial de football organisé par la FIFA car c’est un véritable délire qui frappe certains médias et personnalités, ce délire frappe aussi de nombreux qataris qui font flamber les prix des logements. Le Figaro en parlait, il y a 48 heures, « Avec le Mondial qui s’approche, des propriétaires fébriles se débarrassent de leurs locataires avec une semaine de préavis pour faire grimper en flèche les loyers. »

Et que dire de tous ces médias sportifs qui ne cessent de dévoiler des « scoops » sur le PSG et son président, alors qu’ils l’ont flatté pendant des années ? On sort les « dossiers » souvent aussi vides que la tête de ceux qui les produisent.

Doha survivra au mondial de football mais il restera des traces

Bien loin des polémiques de toutes sortes, souvent fondées, les qataris et surtout les expatriés se préparent à cette partie finale qui verra des supporters de la terre entière défiler dans ce minuscule pays. Le travail accompli par les expatriés mérite l’attention de ceux qui aiment le football.

Il y a quelques années le Qatar pouvait encore attirer quelques travailleurs cherchant à s’enrichir, in fine le constat est tout autre, peu d’élus et beaucoup de mésaventures. On devrait aussi s’interroger sur l’encadrement des travailleurs qui ont contribué à créer toutes les infrastructures nécessaires pour cette Coupe du monde de football. Ces encadrants, souvent européens, plus largement occidentaux, ont tout autant de sang sur leurs mains que les qataris et cela ne dérange personne, simple histoire de fric.

Ces jours-ci, devant les excès de toutes sortes, la presse qatarie et souvent du Golfe passe à l’action et tape sur les occidentaux, à qui « on a piqué leur jouet ».

Je pense à cet instant à une citation de l’écrivain indien Rabindranàth Thakur, dit Tagore : “L’illusion seule est aisée. La vérité est toujours difficile !”