Hamad Bin Jassim al-Thani a participé à détruire la confiance entre pays arabes

Hamad bin Jassim al-Thani

Dans un entretien à France 24, l’ancien Premier ministre du Qatar Hamad Bin Jassim al-Thani (HBJ) regrette la disparition de la confiance entre les qataris et les saoudiens, bahreïnis et émiratis, pourtant il fait partie de ceux qui ont contribué à laminer cette confiance.

L’hôpital qui se fout de la charité.

Lorsqu’en juin 2013, l’émir Hamad laisse la place à son fils Tamim, à la demande des américains, celui-ci immédiatement met fin aux fonctions de premier ministre du Qatar et autres responsabilités qu’avait Hamad Bin Jassim al-Thani (HBJ). Il lui enlèvera l’essentiel des responsabilités à la demande des américains sollicités par les saoudiens et autres pays arabes.

Obama et Hamad

On peut considérer que la chute de l’émir Hamad al Thani repose partiellement sur le comportement menaçant et agressif envers les autres pays arabes y compris l’Algérie. Hamad Bin Jassim al-Thani (HBJ) est « L’homme qui a menacé l’Algérie de ses foudres en cas d’obstruction à ses menées antisyriennes, sans égard pour le passé militant du pays, sans égard pour la fraternité d’armes entre Algériens et Syriens lors de la guerre d’indépendance algérienne, c’est lui.
L’homme qui fomenta l’expulsion de la Ligue arabe de la Syrie, sans égard pour les trois guerres menées par ce pays contre Israël pour le compte des Arabes (1948, 1967, 1947), c’est encore lui… »

Dans un entretien à France 24, l’ancien Premier ministre du Qatar Hamad Bin Jassim al-Thani (HBJ) regrette la disparition de la confiance entre les qataris et les saoudiens, bahreïnis et émiratis, pourtant il fait partie de ceux qui ont contribué à laminer cette confiance.

La crise dans le Golfe, depuis le 5 juin 2017, repose sur le non-respect par le Qatar de nombreux engagements qu’il avait contracté avec des pays comme l’Arabie saoudite, le Bahreïn ou les Emirats arabes unis.

Il est certain que les demandes effectuées par les boycotteurs du Qatar sont loin d’être réalistes et peuvent impacter l’autonomie du Qatar. Il est tout aussi évident que le jeune Prince héritier saoudien, MBS piloté par le Prince héritier des Emirats arabes unis MBZ, peut difficilement inspirer confiance, tant il parait belliqueux, mais le Qatar commet une lourde faute en laissant parler Hamad Bin Jassim al-Thani (HBJ). Il n’a aucune crédibilité dans le monde arabe et bien au-delà, il fait partie de ceux qui portent gravement préjudice au Qatar.