Le Qatar moins attractif au niveau salarial selon les expatriés

Travailler aux Emirats Arabes Unis ou au Koweït procure un meilleur pouvoir d’achat, en tout cas c’est ce que pensent les salariés présents dans le Golfe d’après un sondage.

Inflation, logement, alimentation, salaires, mobilité, les ingrédients à surveiller

Alors que le Qatar doit augmenter le nombre d’expatriés, pour avancer ses travaux concernant ses infrastructures liées à la Coupe du monde de football 2022, voilà qu’un sondage produit à la demande d’une société de recrutement du Golfe, Bayt.com, montre la « désaffection » envers ce pays. Les arguments avancés, « travailler aux Emirats Arabes Unis ou au Koweït procure un meilleur pouvoir d’achat, en tout cas c’est ce que pensent les salariés présents dans le Golfe d’après un sondage. »

Chacun se rappelle les chiffres sur ces deux dernières années concernant les prix dans ces pays :

Inflation Emirats Arabes Unis          en 2013 : 1.1 %, en 2014 : 2.3 %

Inflation au Koweït                        en 2013 : 2.7 %, en 2014 : 2.5 %

Inflation au Qatar                          en 2013 : 3.1 %, en 2014 : 3.1 %

On pourra constater que les différences ne sont pas extraordinaires, même si la partie logement est nettement plus importante au Qatar que dans les deux autres pays.

L’’autre argument fort porte sur l’augmentation des salaires, plus facilement négociables aux Emirats Arabes Unis et au Koweït notamment grâce à une mobilité entre employeurs plus facile qu’au Qatar. La kafala pourrait s’avérer à terme désastreux pour le Qatar.

Le Qatar doit surveiller avec plus d’attention le panel d’indicateurs suivants : Inflation, logement, alimentation, salaires, mobilité, qui pèsent beaucoup sur la productivité globale. Car même si ce pays trouve le nombre de personnels voulu, il est impératif que la motivation soit au rendez-vous faute de quoi les retards vont s’accumuler et toutes les assurances du monde ne permettront pas de terminer à temps.

Ce qui est certain, plus on se rapprochera de 2022, plus les expatriés seront exigeants, il ne faudrait pas que pour quelques millions de dollars aujourd’hui le Qatar débourse demain des milliards de plus pour terminer à la va vite des travaux qui forgeront son image pour longtemps.