Tensions au Qatar quelques salariés demandent le retour au pays

Après un incendie où ils ont perdus le peu de biens dont ils disposaient, une centaine de travailleurs Sri-Lankais demandent à rentrer chez eux et ont refusé de travailler.

 

La colère monte au Qatar chez les bas niveaux de qualification

Ils sont un peu plus d’une centaine, sur les 400 travailleurs qui ont été victimes d’un incendie, qui ont refusé de travailler et demandent à rentrer chez eux. En perdant le peu de bien dont ils disposaient et malgré les logements provisoires mis à disposition par leur employeur, la centaine de travailleurs Sri-Lankais n’y croit plus. Certes, ils ont un contrat avec leur employeur, Seven Group, mais c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Comme ils n’ont pas confiance dans la justice qatarienne et que les déboires avec leur employeur s’accumulent notamment au niveau salarial et conditions de vie, ils préfèrent jeter l’éponge et rentrer chez eux, avant que tout cela finisse dramatiquement. Bien évidemment la police qatarienne est intervenue et a pris une douzaine d’hommes au hasard pour les mettre en prison, pour refus de travail, mais cela n’arrangera pas les affaires et ne donnera pas envie aux expatriés de retourner chez leur employeur.

Le Bon sens voudrait qu’on les laisse rentrer au Sri Lanka avant que cette histoire ne tourne au drame.

Tout porte à croire que dans les semaines à venir d’autres difficultés avec les expatriés, notamment de bas niveau de qualification, apparaissent. Devant la montée des prix, comme les salaires ne comblent pas cette inflation, certains envisagent de quitter le Qatar, car dans leur pays, tout compte fait, ils gagneront quelques fois un peu moins, mais ils seront respectés.