Qatar du bashing à la corruption

Corruption

Même les aveugles vont finir par voir que le Qatar pose problème et qu’il est responsable de ce qui lui arrive.

 

Une résolution européenne contre le Qatar qui tombe mal

Le Qatar se donne beaucoup de mal actuellement pour apparaitre comme une destination touristique. Des voyagistes, souvent sur le même modèle, vantent les quelques musées et le souk Waqif reconstruit pour attirer quelques voyageurs au Qatar, en bénéficiant de tarifs préférentiels de la part de la compagnie nationale Qatar Airways. Le manque d’imagination de ces voyagistes qui finalement vous invitent à rester dans les grands hôtels est pitoyable. Simultanément une campagne contre le « Qatar bashing » est conduite soit par les marchands soit par des politiques comme il y a quelques jours en France par la voix du président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde.

En tout cas la résolution qui vient d’être adoptée au Conseil de l’Europe indiquant que le vote, concernant l’attribution de la Coupe 2022 au Qatar, était « profondément vicié », va bien au-delà du Qatar bashing, il fait état de corruption. Que compte faire maintenant le travailliste britannique Michael Connarty, porteur de cette résolution puisque le vote est indicatif et non contraignant ?

Simultanément et sans doute pas par hasard, dans un livre paru jeudi 23 avril « Ugly game », deux journalistes britanniques ont jeté un pavé dans la mare à un mois du congrès de la FIFA à Zurich. Ils affirment que l’attribution de la Coupe du monde de football 2022 est le résultat d’un accord entre Mohamed Bin Hammam, le milliardaire qatari, et Sepp Blatter, président de la FIFA.

Chacun se souvient de la démission de la FIFA de Michael Garcia pour non publication de l’intégralité de son rapport concernant justement l’attribution des Coupes de football 2018 et 2022.

 Même les aveugles vont finir par voir que le Qatar pose problème et qu’il est responsable de ce qui lui arrive. Le Qatar qui devait faire des avancées en matière de droit du travail et des droits de l’homme qui auraient pu désamorcer ces campagnes, fait des promesses mais dans la réalité ne bouge guère. Ce ne sont pas les marchands et les politiques qui feront changer d’opinion les citoyens du monde mais les actes du Qatar lui-même. Il est urgent d’agir car du « Qatar bashing » de plus en plus on parle de « Qatar corruption ».