Politique étrangère du Qatar, la nage dans le brouillard

Le ministre des affaires étrangères du Qatar doit beaucoup souffrir en ce moment. Restera-t-il longtemps à ce poste ?

Khalid Bin Mohammed Al Attiyah ministre des affaires étrangères du Qatar

Parmi les personnalités connues du Qatar, une, sort particulièrement du lot, celle de Khalid Bin Mohammed Al Attiyah responsable de la politique étrangère du Qatar depuis fin juin 2013. Il avait intégré le ministère des affaires étrangères le 20 septembre 2011 comme adjoint du ministre des affaires étrangères de l’époque, Hamad ben Jassem al-Thani (HBJ) qui était en même temps premier ministre. Avec l’arrivée du nouvel émir, Tamim al Thani, qui s’empressa de débarquer HBJ pour de multiples raisons, celui-ci offrit le poste de ministre des affaires étrangères à Khalid Bin Mohammed Al Attiyah. Certains media à l’époque ont parlé « de donner un peu de modération au poste de chef de la diplomatie du Qatar ».

Représentant son pays avec conviction sur des dossiers complexes comme la Syrie, la Libye, l’Egypte et bien d’autres dont celui-ci de l’omni présent voisin l’Arabie saoudite, il se fera remarquer par une phrase en réponse à une énième agression de la diplomatie saoudienne qui montre à quel point il aime son pays : «Un citoyen du Qatar vaut à lui seul tout un pays et le peuple du Qatar vaut la totalité d’une nation. Voilà ce que nous enseignons à nos enfants. »

Comment cet homme à fort caractère peut supporter la nage dans le brouillard que représente la politique étrangère du Qatar, en cette fin d’année 2014. Voir notre article Le-qatar-tombe-dans-le-piege-egyptien

Le ministre des affaires étrangères du Qatar doit beaucoup souffrir en ce moment. Restera-t-il longtemps à ce poste ?