Le Qatar joue l’équilibriste entre le Japon, la Chine et les USA

Dans une autre vie l’émir Tamim devait être équilibriste. Ce talent peut lui être utile s’il veut garder de bonnes relations avec le Japon, les USA et développer celles avec la Chine. Sur la photo l’émir Tamim est avec le président chinois Xi Jinping au Palais du Peuple à Beijing.

Le Qatar confirme sa ligne ambivalente

Dans quelques années chacun se rappellera de cette visite de l’émir Tamim en Chine comme étant un premier pas important pour le Qatar. Bien plus essentiel que les accords financiers ou autres échanges traditionnels, c’est une visite stratégique. La Qatar a un besoin vital de nouveaux « alliés économiques et politiques » pour échapper à l’étreinte fraternelle du Golfe qui l’étouffe lentement.

Le Qatar confirme sa ligne ambivalente entre ses relations fortes, de longue date, avec le bloc Japon-USA et la nouvelle puissance mondiale la Chine. Dans une autre vie l’émir Tamim devait être équilibriste. Ce talent peut lui être utile s’il veut garder de bonnes relations avec le Japon, les USA et développer celles avec la Chine. Il faudra au Qatar rechercher dans ses traditions l’art subtile de la négociation qu’il utilisa pour survivre il y a des centaines d’années. Dans les sentinelles du soir un ouvrage de Hélie de Saint Marc, une phrase me revient « Les seuls édifices qui tiennent sont intérieurs. Les citadelles de l’esprit restent debout plus longtemps que les murailles de pierre.»