QATAR THE BEGINNING OF ECONOMIC STRANGULATION MAY 2014

En aout 2013 nous alertions les autorités qataries sur les prémices de l’asphyxie économique du Qatar. Le recul de 9 places au classement IMD World Competitiveness Yearbook 2014 n’est pas un hasard. Le FMI à son tour vient de demander la création d’un organisme de supervision de l’ensemble des projets du Qatar constant par-là des  failles dans le plan Vision 2 030. Le Qatar prend du retard dans beaucoup de domaines par rapport à ses ambitions. Il y a bien quelques réussites ici où là mais la direction de l’ensemble semble confus. La question se pose de plus en plus il y a-t-il un commandant qui pilote le paquebot Qatar ?

Depuis aout 2013 les indicateurs sont à l’orange

Les  indicateurs restent à l’orange dans bon nombre de domaines comme une défense nationale inadaptée,  le logement qui n’anticipe pas la réalité, une population active qui se réfugie plus dans l’administrations que dans le privé,  les états d’âme de la jeunesse qatarie à qui on refuse les postes de responsabilités, une législation du travail dépassée en matière de conditions de travail et liberté au travail, une justice moyenâgeuse,  les relations avec plusieurs pays du Golfe, la perte d’influence internationale.

Le recul de 9 places au classement IMD World Competitiveness Yearbook 2014 n’est pas un hasard, le manque de productivité ne cesse d’empirer. C’est la suite logique d’un manque de courage en matière de réformes. Le FMI à son tour vient de demander la création d’un organisme de supervision de l’ensemble des projets du Qatar constatant par-là des  failles dans le plan Vision 2 030. Le premier ministre du Qatar  Abdullah bin Nasser bin Khalifa al – Thani à l’écoute du FMI vient quand même de mettre en place « The public projects organisation department » pour coordonner l’ensemble des projets du Qatar notamment les infrastructures et l’organisation de la Coupe du monde 2022.

Par contre sur des sujets essentiels comme l’évolution du droit du travail, le développement de la population avec la nécessité d’une plus grande facilité à acquérir la nationalité qatarie, les droits politiques, le respect des droits de l’homme en matière de justice,  on reste dans l’effet communication renvoyant à plus tard ce qui aurait déjà dû être annoncé. Le Qatar prend du retard dans beaucoup de domaines par rapport à ses ambitions. Il y a bien quelques réussites ici où là mais la direction de l’ensemble semble confus. Il devient urgent que l’émir Tamim fixe le cap et le calendrier car on pourrait croire que ni le premier ministre Abdullah Bin Nasser al-Thani, ni l’émir Tamim n’ont le pouvoir pour diriger leur pays.