En plusieurs épisodes, je vais vous raconter le triste sort de 4 hommes et leurs familles, abandonnés par la France parce qu’ils n’étaient « qu’otages économiques ». Alors que l’un d’entre eux est encore en prison les autres ont décidé de réclamer réparation au Qatar. C’est le constat de nombreux échecs dont celui des politiques français et de la diplomatie française.
Otage économique une notion ignorée par la France
Alors que la diplomatie française se félicite de la libération des 4 otages retenus en Syrie et constate la mort d’un des otages au Mali, elle n’a pas intégrée la notion d’otage économique. Son travail, par la voie diplomatique de l’ambassade de France au Qatar est dans ce pays pour le moins inacceptable cela frôle la « complicité ». Au lieu de porter secours et d’aider les français retenus au Qatar malgré eux, les autorités français de hier et d’aujourd’hui ont transformé ces « affaires d’otages économiques » en simples « différents » de droit commun. Les trois plaintes portées par Maître Berton au nom des citoyens français sonnent l’échec cuisant de cette duplicité de langage pour ne pas froisser « nos amis qataris ». Dans cette affaire l’on verra que cette approche est désastreuse pour tous et que l’image du Qatar en France s’en trouve largement écornée.
L’histoire que je vais vous raconter est malheureusement vraie. Elle concerne quatre français qui ont tenté d’améliorer leur sort au Qatar. Quelques temps plus tard, ils finissent par être retenus, malgré leur volonté de quitter ce pays parce que « dame fortune » n’est pas au rendez-vous. C’est le constat de nombreux échecs, la justice qatarie, l’ambassade de France au Qatar, la diplomatie française, les politiques français… Un an après que ces « affaires soient dévoilées », pour le Qatar, le prix à payer est exorbitant alors que des solutions concrètes existaient pour chacune des affaires.
Dès demain, un nouvel épisode des otages économiques, MORELLO, BELOUNIS, AWARTANY, MARONGIU.