Qatar immobilier le petit personnel réclame sa part du gâteau.

Les journalistes de Rue89 font part d’un procès qui a lieu la semaine prochaine où plusieurs « intermédiaires » s’estiment avoir été floués d’une commission qu’ils attendaient. L’Emir lui-même serait cité dans cette affaire, histoire de mettre un peu plus la pression. Cela concerne la vente du siège de la banque HSBC  à Paris. En général, toutes ces personnes ou « sociétés » se tiennent dans l’ombre prenant au passage leur « com » et surtout n’apparaissent pas. Mais cette fois ci sans doute, « marre de se faire avoir », elles sortent au grand jour.

 La part du gâteau doit être importante pour se découvrir

Dans cette affaire, quand on fait le total des sommes réclamées par les différents demandeurs, ce sont plusieurs dizaines de millions d’euros dont on parle. A ce prix là je ne suis pas sûr que Qatar immobilier fasse une très bonne affaire. Pour les « demandeurs »  ils emploient la méthode appelée en affaire « fusil à un coup ». On demande assez pour se retirer des affaires car on devient « persona non grata », on vous colle le qualificatif « bavard ». Les journalistes de Rue89 pensent qu’une partie du voile qui entoure ces affaires sera levé, ils ne manquent pas d’humour. Nous verrons bien, je ne suis pas certain que compte tenu des méandres complexes de ce dossier, nous soyons plus informés, en outre les avocats du Qatar vont faire leur métier. A la fin de l’article une phrase attire mon attention « Et enfin, quels avantages juridiques et fiscaux tirent l’émir du Qatar et ses intermédiaires en passant par ces montages complexes ? ».

Les avantages fiscaux du Qatar sont- ils en danger ?

A plusieurs reprises, ces avantages viennent au devant de la scène même si « pour l’instant » personne n’ose y toucher. Pour y voir plus clair, voilà le document que j’ai trouvé pour vous faire une opinion sur ce dossier.  «  La France et le Qatar ont signé le 14 janvier 2008 à Doha un avenant à la convention fiscale du 12 janvier 1993. Le texte est entré en vigueur le 23 avril 2009. L’analyse « GEOPOLIS » (France Télévision)  sur cette convention est intéressante, article publié le 11/04/2013 :

Le but  de cette convention était d’«améliorer l’attractivité de la France pour les investisseurs qataris, notamment dans le secteur immobilier». Un texte ensuite approuvé par l’Assemblée nationale. Elle exonère d’impôt les plus-values immobilières et les gains en capital réalisés par le Qatar ou ses «entités publiques» ─ y compris, donc, la famille de l’émir, ─ sur des biens détenus en FranceLa convention permet aussi aux Qataris installés en France de ne pas payer l’ISF sur «les biens situés hors de France pour une période de cinq ans après qu’il est devenu résident français». La question que l’on peut se poser : Si le Qatar n’investit plus en France, est- ce que d’autres investisseurs internationaux viendraient ? C’est une autre histoire !