Violences par personnes dépositaires de l’autorité publique et faux en écriture publique

L’affaire Michel Z. prend une dimension politique, le parquet de Paris ouvre une procédure.

Quand des policiers mettent en difficulté la Police

Le site Loopsider a montré des images d’un homme noir, Michel Z., roué de coups par des fonctionnaires de police dans l’entrée d’un studio de musique du XVIIe arrondissement de la capitale.

La victime a porté plainte, avec son avocate, au siège parisien de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

L’affaire Michel Z. prend une dimension politique, le parquet de Paris ouvre une procédure pour « Violences par personnes dépositaires de l’autorité publique et faux en écriture publique »

Quatre policiers impliqués dans cette affaire ont été suspendus jeudi de leurs fonctions après le tabassage d’un producteur de musique, documenté par une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux.

Invité du 20H00 de France 2, ce 26 novembre 2020, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé qu’il demanderait « la révocation » des policiers, « dès que les faits seront établis par la justice ». Il les a accusés d’avoir « sali l’uniforme de la République ».

« Si nous n’avions pas les vidéos, mon client serait peut-être actuellement en prison », a dit à l’AFP, Me Hafida El Ali, avocate de Michel.

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