Les dirigeants de la Tunisie de 2018 sont bien loin du peuple

La technocratie, les alliances politiques douteuses, éloignent chaque jour un peu plus les dirigeants tunisiens des souhaits de la population.

Sans rapport de force pourquoi les dirigeants changeraient- ils d’orientation ?

Sept ans après les bouleversements fondamentaux de 2011, les dirigeants tunisiens en sont encore à étudier un socle social. S’ils ne l’ont pas fait pendant cette période pourquoi le feraient- ils demain ?

Le retour de la croissance bénéficie avant tout aux plus riches, pourquoi cela changerait- il ?

Depuis 2010 les élections municipales n’ont pas eu lieu, pourquoi auraient- elles lieu en mai 2018 ?

Les autorités tunisiennes ont franchi une étape importante en adoptant une loi de finances pour 2018, qui vise à réduire le déficit budgétaire à moins de 5% du PIB pourquoi reviendraient- ils en arrière ?

La seule façon d’apporter des réponses à tous ces « pourquoi » est de revenir à un rapport de force aux mains du peuple.