La révolution MBS pire que le boycott partiel pour le Qatar

Le Qatar était considéré comme un pays progressiste par rapport à l’Arabie saoudite, pour combien de temps encore ?

Les jeunes et les femmes pour percer les ténèbres saoudiennes

La Golfe persique est dans tous ses états, en Arabie saoudite des femmes assistent à des matchs de football, vont au cinéma et bientôt vont pouvoir conduire. Tout cela est bien plus est annoncé dans le livre de Clarence Rodriguez, «Arabie saoudite 3.0 ».

Un jeune homme a pris les rênes de l’Arabie saoudite, Mohammad bin Salman, MBS, Prince héritier. Bien sur la crise économique passant par-là, il fallait des actes pour y faire face, mais MBS veut marquer l’histoire de son pays. Il veut être le dirigeant d’un pays qui ne craint pas la mondialisation, bien au contraire, il veut y participer. Le roi Abdallah avait posé les fondations de cet évolution et MBS la transforme en révolution.

Si dans un passé récent, le Qatar était considéré comme un pays progressiste par rapport à l’Arabie saoudite, au sein du Golfe persique, désormais les regards se portent sur les saoudiens et saoudiennes. La vraie lutte pour conduire le Golfe persique vers son futur reposera sur les jeunes et les femmes et de moins en moins sur les expatriés.

L’émir Tamim bin Hamad al Thani ferait bien de ne pas perdre l’avance que son père avait créée notamment sur la place des femmes dans la société. Or, comme nous l’avions indiqué, l’émir Hamad pendant son règne de 1995 à 2013, avait à ses côtés une femme exceptionnelle qui a porté haut l’étendard féminin, Scheikha Moza. Ceci n’est plus le cas actuellement au Qatar.

La révolution interne entreprise par MBS en Arabie saoudite reste fragile mais elle peut réussir, elle sera pour le Qatar bien pire que le boycott partiel qu’il subit.