Les investissements financiers au Qatar deviennent plus risqués

La solvabilité bancaire du Qatar pour les prochains 12 mois est soumis à plusieurs inconnues.

Le fonds souverain du Qatar ne suffit pas à rassurer

En début d’année 2017, aucun prévisionniste n’avait envisagé une situation aussi complexe pour le Qatar. La crise initiée le 5 juin 2017 est venue compliquer une année qui devait permettre d’amorcer une décrue du déficit budgétaire du Qatar. Constat, il faut s’attendre à une aggravation du déficit budgétaire initial, mais surtout à un manque de confiance dans le système bancaire qatarien par les étrangers (environ 36 % du passif). Moody’s a déjà abaissé la cote du secteur bancaire de stable à négative. L’agence de notation américaine s’alarme qu’une telle instabilité puisse déboucher sur la perte de dépôts et autres « sorties de fonds » étrangers. La solvabilité bancaire du Qatar pour les prochains 12 mois est soumis à plusieurs inconnues et QIA, le fonds souverain du Qatar ne suffit pas à rassurer.

Nous publierons un article sur ce thème lundi 14 août 2017, le titre sera, « Peut-on faire confiance au système bancaire qatarien ? »