Pour se sortir du conflit qui frappe la Syrie et l’Irak il faut avoir des territoires à négocier. Cette zone « no fly » intéresse la Turquie pour empêcher Assad, prochainement, d’avoir de nouveaux alliés.
Kurdistan et Sunnistan pourraient devenir les prochains alliés d’Assad
La seule solution pour mettre fin aux conflits sur les territoires syriens et irakiens est de donner des raisons aux combattants au sol, kurdes et demain les tribus sunnites, de posséder leur propre territoire. Si on veut réellement asphyxier l’Organisation de l’état islamique, il faut la priver de ses combattants issus des tribus sunnites, en donnant naissance au Sunnistan. Cela implique la partition de l’Irak en trois états, le Kurdistan pour les kurdes irakiens, le Sunnistan pour les sunnites irakiens et le reste du territoire devient l’Irak chiite.
Les territoires du nord de la Syrie seraient quant à eux partagés par deux tiers aux kurdes syriens, créant ainsi le Kurdistan de Syrie, ayant un accès sur la méditerranée et un tiers du territoire, entre la Syrie et le Kurdistan de Syrie, afin de permettre au Sunnistan de s’étendre du Golfe persique à la méditerranée. Tous ces peuples réunis et les différentes coalitions chasseraient Daesh (l’Organisation de l’état islamique) de la Syrie et de l’Irak, sans pour autant pouvoir l’empêcher de se récréer ailleurs au Moyen Orient, car les fondamentaux de sa création sont toujours là, mais cela est une autre histoire.
Les Russes et les Iraniens et d’une certaine manière les américains savent que la solution pour ramener le calme dans cette région passe par là. Un pacte global, une fois le calme revenu, permettant l’organisation d’élections dans le territoire restant de la Syrie et parmi les réfugiés syriens, afin de préparer un futur pour tous ces territoires. Une grande réconciliation entre « les bourreaux et les victimes », sans doute, sans Assad parti en Russie, mais avec ce qu’il reste des alaouites qui font partie de la Syrie.
Alors mettre en place une zone tampon au nord de la Syrie, juste pour faire plaisir aux turcs, cela aura comme conséquences de condamner pour de nombreuses années tous moyens de clore ces conflits.