La filière luxe du Qatar cultive les échecs

Installé à Madison Avenue en janvier 2014, Qela, la marque de luxe qatarienne ne vend quasiment rien, alors elle essaie de sous louer ses locaux qui lui coutent une fortune. La filière au niveau global est-elle à vendre ?

 

La filière luxe qatarienne ne trouve pas ses marques

En septembre 2013 QELA, la marque de la filière luxe qatarie, avait ouvert sa première boutique à The Pearl à Doha. Ensuite elle devait en ouvrir une autre à Paris, mais finalement c’est à Madison Avenue à New York, en janvier 2014 que QELA loue 6 230 pieds carrés au 680 Madison Avenue. Le prix moyen est à cet endroit à 2 000 dollars le pied soit la bagatelle de 12 millions de dollars l’année. Ce ne sont pas les quelques sacs qu’elle a vendue qui pourront payer même un mois de loyer, sans compter le personnel. Devant l’échec avéré, QELA se résout à essayer de sous louer ses locaux en attendant la fin du bail. Décidemment le Qatar n’est pas le bienvenu aux US, mais cela est une autre histoire dont nous reparlerons.

Question : le Qatar, compte tenu de la conjoncture économique et l’impact sur le prix du pétrole qui s’effondre et qui pourrait durer encore 2 ans, va-t-il céder à terme toute ou partie de sa filière luxe qui comprend notamment en France le groupe Le tanneur et Cie ?