Ebola, EI, ces fléaux qui avancent par notre inaction

Il y a des évènements qu’il faut affronter faute de quoi ils se transforment en fléaux.

Ebola et l’Etat islamique (EI) ne peuvent que prospérer

Le media « ici.radio.canada.ca » titrait il y a quelques heures, « Le monde  perd la bataille, contre l’Ebola, selon MSF ». Les chrétiens et les Yézidis d’Irak sont morts par centaines avant que le monde agisse. Les USA d’Obama ayant abandonné son rôle de gendarme du monde et l’ONU montrant son impuissance face au virus Ebola, le règne de l’insécurité s’installe.

Dans un monde ou la peur règne tout devient possible, les virus de toutes sortes prospèrent. Ebola se développe et peut menacer tout un continent car il se nourrit des traditions ancestrales et parce que les pays riches se croient à l’abri. L’éphémère Calife  d’un hypothétique Etat islamique (EI) al-Baghdadi, tel un virus informatique,  nous inonde de vidéos montrant nos enfants journalistes, symboles du monde occidental, assassinés par la main de leurs frères engagés dans ses rangs.

Ce matin au réveil,  chacun se retourne vers Obama espérant que celui-ci fera l’inverse de ce pourquoi il a été élu, « se désengager des guerres dans le monde». Or Obama attend, il calcule, il observe les sondages de l’opinion américaine et des grands pays occidentaux qui bientôt vont le pousser à agir. Il attend, car il veut que les pays du Golfe Arabie saoudite,  Qatar, Emirats Arabes Unis, Koweït, passent à la caisse pour financer son expédition punitive. Pour l’instant personne ne parle encore de manipulations, de guerre du pétrole, cela viendra plus tard, lorsque le « job sera fait ».

Dans un monde ou la peur règne tout devient possible, on accepte même que les marchands de canons allemands se réveillent discrètement, se préparant à défendre leur pré carré face au terrorisme islamiste ou « poutinien ». Alors qu’en France, Hollande pour faire oublier ses déboires domestiques, ayant succombé apparemment au virus du pouvoir d’après son ancienne compagne, va sans doute pratiquer la fuite en avant guerrière. Enfin le valeureux Cameron ayant ouvert les portes anglaises à tous les vents s’inquiète d’un attentat terroriste sur son territoire et vient immédiatement d’être soumis à la menace de l’assassinat d’un de ses ressortissants détenu par al-Baghdadi.

Dans un monde ou la peur règne il y a des évènements qu’il faut affronter faute de quoi ils se transforment en fléaux.

Photo : Extraite du blog

Etienneduval.perso