Une complicité qui dérange

Justice

Les droits de l’homme violés dans l’Emirat……par les autorités des pays d’origine des expatriés.

Ignorer c’est être complice, flatter c’est être coupable

Pourquoi, bien que tous les évènements aient largement été mis en lumière, les autorités des états d’où proviennent les migrants, quels qu’ils soient, ne protestent-elles pas contre cette volonté délibérée d’un pays de disposer de ses expatriés selon son bon vouloir ?

Dohanews

Hrw

Amnesty

Ohchr

De nombreux pays, comme la France, ne peuvent pas renier la déclaration universelle dont ils sont à l’origine/cosignataires et dont voici des extraits :

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme.

Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression.

Considérant qu’il est essentiel d’encourager le développement de relations amicales entre nations.

Les rapports de l’ONU (François Crépeau), d’Amnesty, d’Human Rights Watch, de divers syndicats, le rapport de Gabriela Knaul sur la justice du Qatar, etc…sont mondialement connus et il ne peut être accepté que  les dirigeants de pays démocratiques continuent à les ignorer ou soient complices, même tacitement, de ce type de traitements.

Le temps n’est plus à montrer du doigt ceux qui sacrifient leurs propres compatriotes au bénéfice  des relations diplomatiques et du commerce international, mais de leur demander de faire face à leurs responsabilités. Le temps des drames collectifs et individuels n’a que trop duré, celui de l’encensement de ceux qui perpétuent les atteintes aux droits de l’homme, aussi.

 De notre correspondant : BLL