Après avoir crée une boutique à The Pearl à Doha au mois de septembre 2013 elle s’apprête à ouvrir deux boutiques une à Paris et l’autre à New York.
Qatar Luxury Group et sa marque QELA s’ouvrent au public
En septembre 2013 QELA a ouvert sa première boutique à The Pearl à Doha. Comme annoncé elle va ouvrir dans les semaines à venir deux nouvelles boutiques une à Paris et l’autre à New York. Ces boutiques ont vocations à vendre les marques de la filière luxe du Qatar ainsi que des produits de l’entreprise française « Le Tanneur » dont Qatar Luxury Group est l’unique possesseur.
Sur un marché mondial de 750 milliards d’euros l’arrivée d’un nouveau ne remplit pas d’enthousiasme les « traditionnels » qui sont là depuis des générations. Tout est à faire et cela peut être une véritable chance pour la nouvelle équipe. Le dossier a pris un peu de retard mais comme le voisin de Dubaï avance son projet plus vite et sur le même thème Scheikha Moza bouscule le timing. Si la première boutique est à Doha l’ouverture officielle en grand format se fera à Paris, après l’équipe compte ouvrir des boutiques dans les grandes capitales du luxe comme New York, à Milan et en Asie.
Une production made in France ou made en Italy
Les articles de luxe, ne seront pas fabriqués au Qatar, mais resteront «made in France» ou «made in Italy». C’est d’ailleurs pour produire les articles de maroquinerie de QELA que Qatar Luxury Group a racheté, en mai 2011, la majorité du capital de la société Le Tanneur et Compagnie, nous sommes là dans une démarche industrielle. Cela permet aussi de rassurer le personnel, tout ne se fera pas à Doha, il faut sauvegarder les « savoirs faire locaux », acheter les produits de bases dans les pays qui ont les « connaissances techniques » pour fournir les meilleurs produits.
Alors le Qatar trouvera-t-il sa place ? Ce qui est certain une bonne partie des qatari achèteront QELA en outre des pressions amicales seront exercées auprès de bon nombre de clients que fréquente le Qatar pour qu’ils viennent grossir les rangs des futurs acheteurs. Nous verrons bien si « les volumes généreux inspirés des courbes du désert » font recettes ou si c’est simplement un « shamal » qui fait juste bouger les dunes.