Les violences en Nouvelle-Calédonie étaient prévisibles

La réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral calédonien est bien l’ingrédient qui a mis le feu aux poudres en Nouvelle-Calédonie.

Les Kanaks ne veulent pas disparaître

En 2014 les Kanaks ne représentaient plus que 39 % de la population de la Nouvelle-Calédonie, 10 ans plus tard, le solde migratoire leur est défavorable. Les Kanaks ne veulent pas disparaître, amalgamés dans un ensemble de population qui lors des élections locales les rendraient encore plus minoritaires.

C’est bien ainsi que la réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral calédonien est perçue. Alors par désespoir, une partie d’entre eux utilise la violence, comme jadis. Chacun sait que cela aboutira à des morts de part et d’autres car les armes sont désormais sorties.

Décidemment la « macronie » ne cesse de diviser les français, c’est dans son Adn, cette fois-ci ils sont accompagnés par les droites sénatoriales et législatives, ce qui fait craindre que la loi aboutisse, entrainant une lutte fratricide et mortelle sur cette belle île qu’est la Nouvelle-Calédonie. La France avait- elle besoin de cela ?