Darmanin obligé de faire face aux agriculteurs en colère

Gérald Darmanin a annoncé ce dimanche 28 janvier que 15 000 membres des forces de l’ordre seraient mobilisés lundi pour empêcher le blocage de Paris et quelques grandes villes.

Une situation explosive

Pour faire bouger Macron et Attal les syndicats des agriculteurs n’avaient pas d’autre choix que de « menacer » de bloquer quelques lieux stratégiques comme Rungis, Paris et quelques grandes villes comme Lyon.

La « Macronie » s’est émue de ces menaces et a fait pression sur le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour qu’il fasse son travail de protection. L’attitude de Darmanin face aux agriculteurs fera date car il a plutôt accompagné jusqu’à maintenant le mouvement social, alors que dans d’autres conflits les forces de l’ordre ont été nettement plus agressive envers les manifestants.

Désormais Darmanin est obligé de garantir un minimum de sécurité économique et sociale et se trouve confronté à une situation explosive. Pour preuve, des blindés ont déjà pris place aux abords du marché de Rungis ce soir.

Les agriculteurs voyant une brèche dans l’édifice macronien espèrent engranger encore plus par rapport aux annonces jugées insuffisantes d’Attal, faites vendredi en fin de journée.

Il y a prise de risque, le gouvernement n’a pas eu la sagesse d’engager des négociations ce qui aurait permis de travailler ce dossier complexe avec moins de pression immédiate.

Une semaine de tous les dangers, une expression souvent employée lorsque on marche vers l’inconnu.