L’émir du Qatar doit couper les branches pourries du sidra

Sidra

Il ne se passe pas une année sans que le Qatar soit impliqué dans une affaire de fric et malheureusement souvent de scandales.

Qatar : fric et scandales

Lorsqu’on écoute l’émir du Qatar à la tribune de l’AG de l’ONU, on imagine un pays conscient de son rôle politique, souvent un rôle de médiateur international. Et puis, lorsque ce dirigeant qatarien descend de la tribune, il est confronté à la triste réalité de son pays. Il ne se passe pas une année sans que le Qatar soit impliqué dans une affaire de fric et malheureusement souvent de scandales.

La dernière en date est celle qui concerne une affaire judicaire d’ingérence étrangère en France. En effet les noms de deux personnalités connues sont citées par plusieurs médias, le lobbyiste Jean-Pierre Duthion et le politologue Nabil Ennasri. Ce dernier serait même en détention provisoire !

L’affaire du « Qatargate », liée au parlement européen, même pas terminée, voilà qu’une autre affaire judiciaire pourrait éclabousser le Qatar.

Comment peut-on affirmer une volonté pour son pays comme celle de la « Vision Qatar 2030 » qui sert de modèle à d’autres pays du Golfe et bien au-delà, et utiliser des méthodes moyenâgeuses pour s’ingérer dans les affaires d’autres pays, comme la France par exemple.

Le Qatar a tout a fait le droit de faire connaître ses idées en France où ailleurs mais cela doit se faire en toute transparence. Jadis il avait une ambassade digne de ce nom qui s’impliquait dans la société française. Le règne des « petites combines entre amis », n’est pas digne d’un pays qui se veut ouvert sur le futur.

A plusieurs reprises nous avons interpellé l’émir Tamim bin Hamad al Thani pour qu’il mette de l’ordre dans les actions inappropriées que certains, au nom du Qatar, commettent. Il devient urgent qu’il fasse nettoyer dans les écuries qatariennes, l’odeur nauséabonde de certains méfaits finira par éloigner une grande partie du monde de cet incroyable pays qu’il dirige.

Une légende qatarie ancienne dit que le Sidra ne meure pas de l’horrible climat dans lequel il vit, il meure lorsqu’il n’entend plus pendant un certain temps, les voix ou les prières des hommes sous son feuillage.