Doha se réconcilie avec ses boycotteurs ?

Le sommet d’Al-Ula en janvier 2021 et celui de Riyad du 14 et 15 décembre 2021 montrent une image apaisée des six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

Un accord de solidarité et de stabilité toujours d’actualité

Presque un an plus tard, la solidarité entre les pays du Golfe : Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Koweït, Oman, Qatar a été renforcée lors du sommet de Riyad, 42e session du CCG.

Les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) avaient signé à Al Ula, au nord-ouest de l’Arabie Saoudite, le 5 janvier 2021, un accord « de solidarité et de stabilité » lors d’un sommet destiné à apaiser les tensions entre le Qatar et ses voisins, en présence de Jared Kushner, le gendre et conseiller du Président américain Donald Trump.

Or, en ce mois de décembre 2021, les dirigeants du CCG affirment qu’il est important de compléter les composantes de l’unité économique, du système conjoint de défense et de sécurité. Ainsi un an plus tard, les problèmes du passé ont été mis de côté pour faire face à l’instant présent.

Peut-on dire que Doha se réconcilie avec ses boycotteurs ? En apparence, certainement, l’avenir nous dira toutefois si l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis ont renoncé à maîtriser les choix politiques du Qatar mettant ainsi fin à la crise de juin 2017.