La planète MARS

Mars est la 4e planète du Système solaire par son éloignement au Soleil.

La planère rouge

Mars est l’une des 4 planètes telluriques (ou rocheuses) du Système solaire. Mars possède 2 petits satellites naturels connus : Phobos (d’un diamètre d’environ 22 km, en orbite à 9 400 km) et Deimos (d’un diamètre d’environ 13 km, en orbite à 23 500 km de Mars).

Plus froide que la Terre, la température moyenne à sa surface est de -67°C. Les pôles de Mars sont en permanence recouverts de calottes glaciaires composées de glace d’eau et de glace de gaz carbonique. Le pôle Sud est plus élevé donc plus froid et sa calotte est plus riche en neige carbonique saisonnière. La calotte du pôle Nord, un peu moins froid, est quant à elle plus riche en glace d’eau.

 On l’appelle la « planète rouge » car sa surface rocailleuse et désertique est recouverte d’une poussière riche en oxyde de fer de couleur rougeâtre. La structure interne de Mars demeure pour en grande partie inconnue. Le petit noyau de la planète rouge serait encore partiellement liquide et probablement composé de fer et d’autres matériaux plus légers, comme du sulfure de fer.

Moins dense que le noyau, le manteau serait principalement composé d’olivine et de pyroxènes, des minéraux riches en fer et en magnésium. La croûte forme une enveloppe, composée de roches volcaniques. Sa surface, recouverte de poussière rouge, porte les traces d’un passé mouvementé marqué par l’activité volcanique, l’écoulement de cours d’eau, l’érosion et les impacts de météorites.

On trouve d’innombrables cratères d’impacts essentiellement dans l’hémisphère sud. Ils sont moins nombreux dans les plaines volcaniques plus jeunes de l’hémisphère nord. Une longue et profonde faille, Valles Marineris, s’étend, elle, d’Ouest en Est

L’atmosphère de Mars est composée à 96% de dioxyde de carbone (CO2), 2% d’argon (Ar), 1,9% d’azote (N2 et NO), et les 0,1% restants correspondent à des traces d’oxygène, de monoxyde de carbone, de vapeur d’eau et d’autres gaz. La pression atmosphérique varie selon le cycle complexe de condensation et de sublimation des glaces des pôles. Elle reste cependant très faible par rapport à celle de la Terre (moins de 1%).

Extrait du site CNES

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