Violences dans l’agglomération dijonnaise, juin 2020

Le préfet invite chacun à conserver son sang-froid et à ne pas concourir, pas des excès de langage divers, à envenimer la situation.

Communiqué du préfet

Le week-end qui vient de s’achever, 12 au 14 juin 2020, a été marqué par des violences commises dans l’agglomération dijonnaise, semble-t-il dans le cadre d’un règlement de comptes entre des membres de la communauté tchétchène de France et des résidents du quartier des Grésilles et d’autres quartiers de la métropole dijonnaise.

De tels comportements doivent être condamnés avec la plus grande fermeté.

Ces faits font à présent l’objet d’une enquête judiciaire et il ne m’appartient pas de donner davantage d’éléments sur le fond.

Cependant, je veux préciser que, informées dans l’urgence du regroupement d’un nombre important de personnes décidées à en découdre avec des résidents dijonnais, les forces de police et de gendarmerie ont mis en place un dispositif de présence sur le terrain qui a su dissuader, malgré des provocations des deux côtés, des passages à l’acte plus violents.

Hier soir, une demi-section de CRS (37 policiers) et des renforts de BAC en provenance du Doubs et de Saône-et-Loire sont venus en soutien aux services de police et de gendarmerie engagés sur le dispositif pour toute la durée de l’événement et ce, jusqu’à tard dans la nuit. Ce soir, un escadron de gendarmes mobiles sera déployé sur le terrain.

J’invite chacun à conserver son sang-froid et à ne pas concourir, pas des excès de langage divers, à envenimer la situation. Les policiers et gendarmes ont fait leur devoir avec rigueur et professionnalisme dans une situation complexe.