Covid-19, France, 17 avril 2020, vous avez dit guerre ?

La moitié de l’équipage du porte-avions Charles-de-Gaulle et de son escorte est contaminée par le Covid-19.

Le porte-avions Charles-de-Gaulle contaminé

(Emmanuel Macron octobre 2017)

La capacité militaire de la France est au cœur de notre ambition. Être à la hauteur de ces ambitions exige des moyens financiers et humains. Mais cela exige aussi une vision stratégique.

Nous sommes entrés dans une ère de grandes turbulences Pour la plupart, les risques et les menaces auxquels nous sommes confrontés ne nous étaient pas inconnus, mais leurs manifestations se sont accélérées, leurs effets se sont amplifiés et rapprochés. Leur accumulation traduit un affaiblissement du système international et l’émergence d’acteurs qui cherchent à le contester ouvertement.

Le président français déclarait le 16 mars 2020 :

« Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire, certes : nous ne luttons ni contre une armée, ni contre une autre Nation. Mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, qui progresse. Et cela requiert notre mobilisation générale. 

Nous sommes en guerre. Toute l’action du Gouvernement et du Parlement doit être désormais tournée vers le combat contre l’épidémie. De jour comme de nuit, rien ne doit nous en divertir. »

Les mots ont un sens et Emmanuel Macron le sait, employer le terme guerre au lieu de crise est impropre surtout à la lumière de ce qui se passe sur le porte-avions Charles-de-Gaulle et de son escorte.

Que dire après cette information : 1081 marins sur 2300 du Charles-de-Gaulle et de son escorte, contaminés par le Covid-19, si nous étions réellement en guerre que se passerait-il en quelques jours ?

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