La crise irakienne prend une ampleur dangereuse.
Le rejet de l’Iran en Irak
Une partie du consulat iranien de Nadjaf, dans le sud de l’Irak a été incendié, les manifestant criant « l’Iran dehors ! »
Le sud de l’Irak était à feu et à sang ce jeudi, la mort de 28 manifestants dans la répression des forces de l’ordre ne faisant pas faiblir les attaques des protestataires contre des bâtiments officiels dont le consulat d’Iran dans la ville sainte chiite de Najaf.
Pour tenter de contenir la violence qui s’est déchaînée lors d’une des journées les plus meurtrières en deux mois de contestation, les autorités ont limogé un général qu’elles avaient initialement dépêché pour « rétablir l’ordre » dans le sud de l’Irak.
Avec l’incendie du consulat iranien, le mouvement qui conspue le pouvoir à Bagdad et son parrain iranien a franchi un palier, après des violences qui ont fait en deux mois plus de 380 morts et quelque 15.000 blessés selon un bilan de sources médicales et policières compilé par l’AFP.