Les cinq leaders des gilets jaunes qui ont survécu à l’été 2019

François Boulo gilet jaune

Chacun s’interroge si la sauce gilet jaune va reprendre en septembre 2019 et peser sur Macron et sa politique sans imagination. Un club des cinq gilets jaunes oriente le mouvement, qui sont-ils ?

Assumer le rôle de leader devient nécessaire.

Après neuf mois de lutte, ce samedi 17 août 201,9 les gilets jaunes étaient encore dans les rues de France et en particulier à Paris sous une pluie battante. L’acte 40 vient de se dérouler, l’objectif était de maintenir le feu de la contestation en attendant un embrasement dans tout le pays à la rentrée.

Chacun s’interroge si la sauce gilet jaune va reprendre en septembre 2019 et peser sur Macron et sa politique sans imagination.

Cinq leaders ont survécu à l’été 2019, Éric Drouet, Maxime Nicolle, Priscillia Ludosky, Jérôme Rodriguez et François Boulo.

Drouet vient de partager un message qui montre bien qu’il veut continuer la lutte et assume son rôle de leader :

« Les anti-gilets jaunes qui applaudissent les manifestants de Hong-Kong. Vous pensez quoi de votre démocratie en France ? À part payer vous avez le choix de faire quoi d’autre ??
Donc, au final pas vraiment plus qu’eux !! Quand ceux d’en bas s’en sortirons plus ça vous attendra vous aussi !! Ce n’est qu’une question de temps !! On critique aussi beaucoup les BB. Mais quand en Chine ils sont là et ça prouve qu’il y’a que comme ça que ça marche tout le monde dit bravo !!
Les manifestants de Hong Kong nous montrent comment marche la solidarité, en septembre c’est comme ça que ça doit marcher pas avec les manifs cgt, fo ou encore partis politique ou à thème à la con je ne sais pas quoi !! On se bat contre ce gouvernement, on n’est pas là pour se balader. Bonne soirée à tous et vivement la rentrée !!!! Force à tous les gilets jaunes !!
 »

Maxime Nicolle, alias Fly Rider :

Il se dit victime depuis plusieurs mois de diverses menaces et insultes sur les réseaux sociaux. Il a décidé de porter plainte contre ses harceleurs qui « vont devoir maintenant répondre de leurs menaces », a-t-il déclaré sur Facebook. Un leader torturé par ce mot qui a tout d’un « meneur » mais il passe son temps à fuir sa responsabilité historique se noyant dans ses explications. Quel gâchis !

Ludosky, la force tranquille des gilets jaunes a tweeté :

Sans doute aidé par quelques amis, tout le long de l’été. Toujours présente, lorsque le mouvement faiblit, elle prend la relève mais laisse volontiers les premières places aux autres. En attendant, elle a adressé une liste de questions à ceux qui critiquent les manifestants.

« Toi qui critiques les gilets jaunes, j’aurais quelques questions pour toi, stp » écrit-elle sur les réseaux sociaux.

Jérôme Rodriguez qui prenait sans doute trop de place :

Il a eu droit à une campagne calomnieuse sur sa vie personnelle mais il est toujours debout sans se cacher derrière son petit doigt.

Enfin, le benjamin de l’équipe, l’avocat François Boulo qui ne refuserait pas une place de leader mais pour l’instant a encore du mal à s’imposer. Il représente sans doute le futur de ce mouvement à condition qu’il oublie les vielles recettes des anarcho-syndicalistes comme la grève générale.

Samedi 24 août 2019 il y aura l’acte 41, il faudra sans doute attendre septembre pour voir comment ce mouvement des gilets jaunes va évoluer.