Le capitalisme ultralibéral et financier va vers sa fin selon Macron

Une ânerie de taille pour un homme si intelligent. Le capitalisme est immortel, il faut lui opposer une autre vision de la société.

Les économistes et dirigeants de notre pays nous conduisent régulièrement dans le mur.

Une phrase des vœux pour 2019 du président Macron a surpris plus d’un observateur : Vous le voyez, nous sommes en train de vivre plusieurs bouleversements inédits : le capitalisme ultralibéral et financier trop souvent guidé par le court terme et l’avidité de quelques-uns, va vers sa fin ; notre malaise dans la civilisation occidentale et la crise de notre rêve européen sont là.

Une ânerie de taille pour un homme si intelligent. Or, on assiste à un emballement de la récolte des dirigeants du capitalisme. C’est parce que l’avidité pousse à éliminer une partie de la classe moyenne qui crée les richesses que le capitalisme semble troublé, mais cela ne saurait durer, il va rééquilibrer ses prélèvements pour continuer à vivre.

Cette situation fut décrite jadis par Rosa Luxemburg, elle concernait le processus de centralisation du capital :

Il ne faut pas regarder la lutte des entreprises moyennes contre le grand capital comme une bataille en règle où la partie la plus faible verrait de plus en plus diminuer et fondre ses troupes en nombre absolu ; c’est plutôt comme si de petits capitaux étaient périodiquement fauchés pour s’empresser de repousser afin d’être fauchés à nouveau par la grande industrie.

Les classes moyennes capitalistes contribuent à l’immortalité du capitalisme, M. Macron, ne perdez pas votre temps à espérer sa mort. Le capitalisme est immortel, il faut lui opposer une autre vision de la société sans commettre l’erreur du socialisme et du communisme. La solution existe, faites marcher vos méninges.