Gilets jaunes la manifestation parisienne du premier décembre 2018

Ce matin nous avons choisi de faire trois articles simultanés pour relater cette journée de lutte des Gilets jaunes qui peut être à un tournant. Un sur les manifestations en Province, un autre sur la manifestation parisienne et enfin un sur une analyse générale.

Paris, les Champs Elysées, la manifestation symbolique

Ce troisième Samedi de manifestation dans toute la France, 17 novembre, 24 novembre, 1er décembre 2018, va être observé par tous au lendemain d’un rendez-vous manqué avec le Premier ministre. Chacun joue gros, les premières failles notables apparaissent au sein des Gilets jaunes et au sein des responsables politiques français. Le président de la République qui est en Argentine pour le G20, se braque, ne voulant pas reculer.

La manifestation parisienne est symbolique puisqu’elle vise à se rapprocher du pouvoir politique pour lui dire le mécontentement qui monte de toute la France. Apparemment ultra sécurisée, elle met à rude épreuve, les forces de l’ordre, les manifestants et les commerçants des Champs Elysées qui craignent le pire.

Le déroulé de la journée

Mise à jour du 02/12/2018

412 arrestations annoncés par le Préfet de Paris, il y a des extrêmes mais aussi des gilets jaunes.

Actuellement sont en garde à vue 378 personnes dont une bonne partie de gilets jaunes de province, insérés socialement, venus pour en découdre.

Journée du 01/12/2018

22h 00 : Le nombre de gilets jaunes qui ont manifesté ce 1er décembre 2018 est aux environ de 136 000 la semaine passée il était de 106 000 selon les chiffres du ministère de l’Intérieur

21h 00 : Il ne faudrait pas que quelques éléments radicalisés et/ou avec des ambitions politiques sacrifient les intérêts de ceux qui souffrent tous les jours.

20h 30 : Les violences ont dépassé Paris puisque même en Province ici où là la colère a éclaté. Le mouvement des Gilets jaunes s’est- il radicalisé ? Nous allons rapidement voir si la violence va se rependre avec comme conséquence possible l’établissement d’un état d’urgence.

20h 10 : Ce soir de nombreux français s’interrogent pour savoir s’il faut soutenir encore le mouvement des Gilets jaunes ?

20h 00 : Macron juge inacceptable la « casse » qui s’est passé à Paris. Dés demain matin une réunion avec le Premier ministre, le ministre de l’intérieur et les services concernés doit permettre d’identifier les responsables de ce qui s’est passé et de leur demander des comptes. Des Gilets jaunes entrainés dans ces manifestations violentes auront à se justifier.   

19h 00 : Il est possible que Macron ait une réponse sécuritaire et qu’il recherche les fauteurs de troubles avant d’apporter des réponses positive.

18h 00 : Les scènes de guérillas créent une certaine crainte aux habitants de ces quartiers. Ce qui parait incompréhensible  c’est que des gilets jaunes restent prés de ces casseurs, comme fascinés.

17h 45 : Dans le 2e arrondissement de Paris, rue Danielle-Casanova, un groupe d’individus s’est attaqué à une voiture de police. Un autre véhicule policier a été incendié près de la place Vendôme, dans le 1er arrondissement.

17h 30 : Il est important de rétablir l’ordre dans Paris avant que cela dégénère, la guérilla s’installe dans trop d’endroits de la capitale. Les incendies pourraient provoquer des morts puisque les pompiers n’y ont pas toujours accès.

17h15 : Le Ministère de l’Intérieur annonce qu’il y a 75 000 personnes à 15 heures au lieu de 81 000 la semaine passée à la même heure. Chiffres invérifiables et certainement diminués.

17h 00 : Marine Le Pen demande aux Gilets jaunes de quitter les Champs Elysées.

16h 30 : C’est la débandade à Paris, les casseurs on pris le dessus, le mouvement des gilets jaunes risque le discrédit. Le Ministère de l’intérieur et la Préfecture de police  ce soir ne sont pas à la hauteur de la situation.

16h 00 : plusieurs feux dans des rues proches des Champs Elysées, voitures, matériel urbain et autres. 158 interpellations à 16 heures.

15h 30 rue de Rivoli plusieurs voitures incendiées par des personnes masquées alors que des dizaines de personnes sont proches.

15h 00 : Le cortège de la CGT a quitté la place de la République à Paris, en direction Madeleine. Le groupe de gilets jaunes qui traversait le Marais tombe sur la manif de la Cgt hésitation pour certains mais large rassemblement.

14h 30 : La manifestation des Gilets jaunes n’attire pas foule c’est plutôt les casseurs qui sont le point de mire des médias.

13h45 : Plusieurs voitures incendiées autour de l’Arc de Triomphe boulevard de Friedland …

13h 30 : Nouveau bilan des incidents en marge de la mobilisation des « gilets jaunes » à Paris : la préfecture de police de Paris annonce 122 personnes interpellées. La situation est particulièrement tendue en haut des Champs-Elysées à hauteur de l’Arc de Triomphe. Les casseurs sont repoussés notamment par des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes.

13h 00 : C’est Edouard Philippe qui à la Préfecture de Police donne les chiffres de la demi-journée.  A 12h il y avait plus de 36 000 manifestants dans toute la France dont 5 500 à Paris dans 107 lieux. Le nombre d’interpellations ne cesse d’augmenter soit 105. Le nombre de blessés passe à 20 dont 6 policiers. Le Premier ministre dénonce les tags sur l’Arc de triomphe.

12h 00 : Si quelques centaines de Gilets jaunes sont sur les Champs Elysées, près de 3 000 personnes extérieures au mouvement font face aux forces de l’ordre. Ils sont protégés de masques à gaz, habillés de noir. Laurent Nunez indique que 60 interpellations ont eu lieu. Dix personnes blessées à Paris dont 3 parmi les forces de l’ordre.

11h 30 : Premiers blessés, la situation se tend de plus en plus, des groupes extrémistes de gauche et de droite sont présents.

11h 00 : Castaner le ministre de l’intérieur déclare :  200 manifestants pacifiques sur les Champs-Élysées. 1500 perturbateurs à l’extérieur du périmètre venus pour en découdre. Nos forces de l’ordre répondent présent et repoussent les casseurs : déjà 39 interpellations.

10h45 : les stations Kleber et Boissiere sur la ligne 6 du métro sont fermées, indique la RATP sur Twitter, par « mesures de sécurité ».

9h40 : Au moins 24 personnes ont été interpellées en marge de la mobilisation des « gilets jaunes » aux abords des Champs-Elysées.

9h30 : De nombreux gilets jaunes arrivent des régions pour manifester à Paris. Comme ce groupe de Normands qui découvre le dispositif de sécurité appliqué sur les Champs-Elysées.

9h 15 : Environ 800 personnes autour de la Place de l’Etoile se frottent aux forces de l’ordre parmi eux des casseurs.

8h 45 : Les premiers débordements viennent d’éclater à Paris. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène , probablement des casseurs qui ont des masques pour se protéger. L’accès aux Champs Elysées n’est pas évident pour les gilets jaunes pris entre les casseurs et les forces de l’ordre.

8h 00 : Certains Gilets jaunes vont au-devant des CRS, qui répondent qu’ils sont là pour assurer la sécurité sur l’avenue des Champs-Élysées.

7h 30 : Alors que la manifestation doit commencer à 14h 00, une centaine de gilets jaunes sont déjà sur le haut des Champs Elysées, Place de l’Etoile.

Il est 7h00, Paris s’éveille, les forces de l’ordre ont bouclé le périmètre des Champs Elysées.

6h 00 : Les Champs Elysée bouclés par plus de 5 000 policiers et gendarmes. Ils sont mobilisés pour maintenir l’ordre dans la capitale ou plusieurs manifestations ont lieu.