Les Gilets jaunes se politisent

En quelques heures, le mouvement des Gilets jaunes passe de revendications possibles comme la baisse des taxes sur les carburants, aux rêves insensés en mettant en cause l’élection de Macron.

Gare à la division

La journée du 17 novembre 2018 fut très importante, car au moins 800 000 manifestants du mouvement les Gilets jaunes, dans toute la France, se sont exprimés. Depuis longtemps les français n’avaient pas vu un tel évènement social.

Cette journée du dimanche 18 novembre 2018 devait être une continuation, certes plus modeste, mais qui devait permettre d’attendre lundi, éventuellement, le renfort d’autres forces sociales du pays.

Or, en examinant les propos de plusieurs responsables des Gilets jaunes, s’exprimant souvent à la télévision, nous sommes nombreux à rester pantois.

Les Gilets jaunes ont refusé que leur mouvement soit récupéré par un parti politique et ceci leur a attiré la sympathie d’énormément de français. Ces mêmes français s’interrogent, car on entend une partie des Gilets jaunes crier « Macron démission », voire certains responsables comme Laetitia Dewalle et d’autres, dire clairement qu’il fallait une dissolution de l’Assemblée Nationale ainsi qu’une nouvelle élection présidentielle.

Les mêmes propos étaient tenus par Alex Compère porte-parole des Gilets jaunes de Valence et 
Benjamin Cauchy porte-parole des Gilets jaunes de Toulouse qui a essayé d’édulcorer le propos sur BFMTV. 

En quelques heures, le mouvement des Gilets jaunes passe de revendications possibles comme la baisse des taxes sur les carburants aux rêves insensés en mettant en cause l’élection de Macron.

Le mouvement risque d’éclater et déjà se disperse, au lieu de revendications formulées toute la journée du 17 novembre par des centaines de milliers de manifestants, d’aucuns imaginent déjà la création d’un parti politique en sollicitant les Gilets jaunes. Finalement le danger ne vient pas de l’extérieur du mouvement mais bien de l’intérieur.

Nous ne parlerons pas de l’intervention du Premier ministre Edouard Philippe car elle se résume en quelques mots, « nous ne changeons pas de cap ».

Ce soir 19 novembre 2018, Christophe Chalençon indiquait que les Gilets jaunes ont une seule demande, la dissolution de l’Assemblée Nationale.

1 Comment

  1. Le discours de L’Abbé PIERRE (les voix des sans voix) est plus que jamais d’actualité dans cette lutte contre le pouvoir d’achat, toutes les inégalités dans ce pays, les riches toujours plus riches.

    Et si ce discours devenait l’amblème de ce mouvement GILET JAUNE en diffusant en boucle sur tous les endroits des manifestations.

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