Doha, les mouches changent d’âne

Les saoudiens qui ont assassiné Jamal Khashoggi dans un consulat turc, sur un ordre venu de Riyad, permettent au Qatar d’apparaitre comme un pays beaucoup plus fréquentable au niveau international.

La cotation du Qatar remonte sur la scène internationale

L’horrible mort de Jamal Khashoggi, frère musulman et journaliste, continue de pourrir les dirigeants saoudiens. Le martyr Khashoggi, devenu immortel, hantera à tout jamais les quelques personnes au sommet de l’état saoudien qui ont donné l’ordre de le faire taire.

Le Qatar reprend le dessus sur l’Arabie saoudite et ses alliés. Non seulement le boycott partiel du Qatar ne l’a pas diminué, mais l’horrible assassinat du journaliste saoudien Khashoggi, par ses compatriotes, de surcroît dans un consulat turc, montre à quel point le dirigeant de l’Arabie saoudite MBS est déconnecté de l’opinion internationale.

Les qataris ne pouvaient rêver d’une meilleure situation, les feux des projecteurs dans le Golfe arabo-persique se sont éloignés de Doha, pour se fixer sur Riyad. Les mouches changent d’âne selon l’expression populaire.

Le Qatar, ce matin apparait même comme un pays fréquentable. Et que dire de l’allié inconditionnel des qataris, le président turc Erdogan qui distille les informations au compte-gouttes pour corrompre l’image des saoudiens ?

Un dirigeant qui commet ce type de faute, s’ajoutant à un nombre incalculable d’autres erreurs, doit être remplacé dans l’intérêt même de son pays.

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