Doha 18 janvier 2018, exister coute que coute

Le Qatar multiplie les initiatives pour se montrer au niveau mondial, mais il est incapable de prendre une initiative majeure permettant d’amorcer le dialogue dans la crise du Golfe persique.

Desserrer autant que possible l’emprise de ses voisins

La crise entre le Qatar et ses voisins continue depuis 227 jours, il est donc important que les qatariens desserrent le nœud passé autour de leur cou par le quartet, l’Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis et Egypte.

Toutes les occasions sont bonnes pour exister au niveau international comme le rapprochement avec l’Otan. Ceci ne manque pas de piquant car le Qatar et son allié la Turquie sont en liens étroits avec l’Iran, considéré par l’Otan comme un adversaire potentiel. Peu importe pour la Turquie et le Qatar car ils ne sont pas à une contradiction pré.

Pour pouvoir faire quelques lignes dans les journaux qatariens, on ressort du placard, l’illustre Sheikha Moza connue mondialement. Elle reçoit évidement une des succursales internationale du Qatar, l’ONU, ou des responsables de l’Education nationale du Salvador. Mais il faut bien constater que Sheikha Moza, n’a plus la même aura que dans le passé et personne n’a vraiment pris sa relève pour porter haut l’étendard féminin au Qatar.

Le Qatar multiplie les initiatives pour exister au niveau mondial tout en déconsidérant ses boycotteurs. Ainsi il avait essayé d’impliquer les Emirats arabes unis dans une violation de son territoire aérien, ceci n’a finalement pas servi à grand-chose, puisque les Emirats à leur tour, ont créé une polémique sur une interception d’un ou de plusieurs de leurs avions. On peut dire sur le sujet, match nulle. D’aucuns ont cru que la guerre allait enfin se déclarer, mais ceci est peu probable. Le quartet  a loupé son coche, il avait tout au plus 48 heures après le 5 juin, début de la crise, pour intervenir, depuis le Qatar a pris les mesures pour se protéger, et l’affrontement serait suicidaire pour tous ces pays.

Sommes-nous alors proche d’une solution pour clore cette crise ? Certainement pas, même si les USA et Trump, tortillent du « popotin,» rien n’a réellement bougé permettant d’avancer vers la fin du conflit. Le Qatar est incapable de prendre une initiative majeure permettant d’amorcer le dialogue, ceci a comme conséquence, la poursuite des troubles dans le Golfe persique.