Al Jazzera devrait être vendue pour renforcer beIN Sports

Al jazeera

La chaîne de télévision qatarie pose plus de problèmes au Qatar qu’elle ne lui rapporte. Une des solutions possibles serait qu’elle soit vendue à un pays comme l’Australie ou le Japon qui modifierait sa ligne éditoriale pour élargir son public.

Les temps ont changé

Le fameux « soft power » qatarien ne peut plus reposer sur le militantisme d’Al Jazeera, car le Qatar n’est pas devenu le pays modèle envisagé à un moment par l’émir Hamad bin Khalifa al Thani, le créateur du concept. L’interventionnisme politique qatarien qui continue, lui pose plus de problèmes que cela ne lui rapporte à l’image de sa chaîne de télévision Al Jazeera.

La vente d’Al Jazeera pourrait venir renforcer une nouvelle façon d’exister au niveau mondial pour le Qatar, en utilisant le « sport » donc sa chaîne de télévision beIN Sports. Le sport est le passeport universel pour le Qatar imaginé par Tamim al Thani, le nouvel émir du Qatar. Cette activité soulève plus de passions et moins de polémiques politiques. Un nouveau concept qui doit aussi évoluer pour s’intéresser à la partie « médicale » du sport. De nombreuses activités ou produits annexes sont à développer par une chaîne sportive comme beIN Sports pour combattre la sédentarité galopante dans le monde.

Pourquoi l’Australie ou le Japon pourraient être intéressés

Il ne peut être question qu’un groupe américain, ni même européen, chinois ou russe s’approprie cet espace couvert par le Groupe Al Jazzera. Il y aurait rejet par le public.

 Au-delà des moyens financiers nécessaires pour un tel achat dont disposent l’Australie et le Japon, il faut aussi un intérêt politico – économique à la clé. A nos yeux, le Japon pourrait être le pays qui aurait le plus à gagner afin de sortir de son isolement international, à la condition qu’il y mette les formes en respectant le public de la zone de couverture. Les deux pays disposent en outre des moyens humains techniques pour reprendre en mains ce groupe télévisuel qui a fortement restructuré ses effectifs.

Le Qatar ne peut continuer comme jadis à s’immiscer dans les affaires des autres sans en payer le prix. Il est temps que les dirigeants qatariens pensent un peu plus à leurs administrés qu’à leur petit ego. Les temps ont changé, la vente d’Al Jazeera devient nécessaire.