Doha 31 décembre 2016, ce sont toujours les mêmes qui paient

Comme tous les autres pays, le Qatar fait monter les prix des carburants à la pompe, pour augmenter ses revenus, afin de combler le déficit du budget de l’Etat. Lorsque le déficit sera résorbé, sans doute fin 2017, le gouvernement qatarien baissera- t- il les prix ?

 

L’essence a augmentée de plus de 50 % en un an au Qatar

A partir du mois de janvier 2017, l’essence  à indice 91 octanes  sera au prix de QAR 1.50 et l’essence à 95 sera de QAR 1.55, soit plus de 50 % sur un an. Ceux qui ont besoin de la voiture voient tous les jours la différence, elle n’est pas anodine. Si la consommation des voitures n’était pas un souci avant 2016, pour ceux qui changent de véhicule, elle le devient maintenant.

Le Qatar qui était un pays avec peu de taxes, fait comme les autres, pour combler le déficit budgétaire de l’Etat on ponctionne le pouvoir d’achat des classes moyennes et des bas niveaux de revenus qui ne disposent pas de véhicules de fonction.

Certes les prix à la consommation ont été sages en cette année 2016, mais n’oublions pas qu’ils ont été calculés à partir de moyennes et que certains résidents sont plus impactés que d’autres. Le Qatar découvre les « joies » de la taxation et l’exemple de l’essence est à méditer. En effet, prochainement ce pays va mettre en place une TVA à 5 %, nous prenons les paris qu’elle ne restera pas longtemps à ce montant.

Si l’Etat qatarien, sans beaucoup d’imagination, imite les autres pays, il devrait aller au bout de la logique et mettre en place aussi une transparence et un contrôle des dépenses de l’Etat par les citoyens qataris. Mais ceci ne semble toujours pas à l’ordre du jour. Un élément de plus du cocktail explosif qui se prépare au Qatar.