Le PSG n’est plus le jouet principal du prince devenu émir du Qatar

La nouvelle stratégie sportive du Qatar pourrait atteindre le PSG.

Le PSG doit se débrouiller avec ce qu’il a

Un ami qui suit les affaires du Qatar bien avant moi, me racontait à quel point il est difficile aujourd’hui, même pour des hautes personnalités, de rencontrer l’émir du Qatar. Ce pays est impliqué dans tellement de dossiers internationaux que le temps restant à consacrer aux affaires internes et/ou courantes se réduit à peau de chagrin.

Le Prince devenu Émir a changé de « jouet », ce n’est plus le PSG qui compte pour lui, il a d’autres responsabilités. Par sa formation de militaire son attention est consacrée plutôt à la livraison des Rafales qu’il souhaite accélérer, aux navires de guerre, aux hélicoptères Apaches… Il veut combler le retard que son père avait pris en matière de défense de son pays, c’est pour cela qu’il va dépenser en quelques années 23 milliards de dollars et peut être plus. La difficulté que rencontre l’émir est le manque de ressources découlant de la chute brutale des prix des hydrocarbures, alors que de nombreux projets liés aux infrastructures et à la Coupe du Monde 2022 sont en cours.

Le PSG ce n’est pas sa priorité, surtout qu’il considère que le budget actuel devrait permettre d’avoir déjà de meilleurs résultats au niveau européen. Tous les secteurs économiques du Qatar doivent atteindre leurs objectifs et faire autant que possible des économies y compris le sport. Les qatariens ne comprendraient pas que le club parisien soit un gouffre sans fond et sans résultats. 

Ce qui vient de se passer hier pour le cyclisme, l’annulation du Tour du Qatar, dans sa 16 ème édition, devrait servir de réflexion aux dirigeants du PSG qui s’installent dans une médiocrité inacceptable.

Première publication le 9 juin 2016, mise à jour du 29-12-2016