Le don de l’émir Hamad à la commune de Mouans – Sartoux

Tamim et son père Hamad
Tamim et son père Hamad une soft succession

La tradition qatarie de faire des dons est ancestrale. Le million d’euros offert par l’émir Hamad doit être apprécié à sa juste valeur.

 

La polémique concernant le don de l’émir Hamad est avant tout politique

L’ancien émir du Qatar qui a laissé le pouvoir à son fils en juin 2013 est un amoureux fidèle de la France. Depuis plus de 20 ans il possède une propriété dans la commune de Mouans – Sartoux. Lui, sa femme Scheikha Moza et ses enfants sont des habitués de ce petit coin du sud de la France. Le conseil municipal de Mouans – Sartoux a approuvé un don d’un million d’euros fait par l’ancien émir du Qatar, le cheikh Hamad Khalifa al-Thani. Si cette somme est importante pour la commune, elle est modeste pour l’émir Hamad qui est milliardaire. Elle doit être donc appréciée à sa juste valeur et on ne comprend pas cette polémique « politicienne » qui enfle. La destination de cette somme réservée essentiellement aux enfants de la commune, ne compromet en rien la liberté de penser des élus sauf ceux qui ont des « pensées tordues » et qui manquent de convictions.

Cette polémique me donne aussi l’occasion de rappeler que l’émir Tamim fils de Hamad et de Moza, le dirigeant actuel du Qatar, n’a pas choisi de s’installer en France pour ses vacances. S’il faut être vigilant quant aux dons venant de personnalités étrangères, de quel pays que ce soit, il faut éviter les polémiques qui portent préjudice aux intérêts  la France.

D’aucuns, malveillants, font un lien avec les investissements globaux que le Qatar fait en France. Il est de bon de rappeler qu’ils ne représentent que moins de 1 % du total des investissements effectué par les étrangers en France. Les américains, allemands, chinois et autres sont largement plus présents dans nos entreprises françaises. Une fois encore, la paresse intellectuelle et la malveillance s’expriment sans retenue contre le Qatar portant ainsi préjudice à notre pays.

Il faut dans cette affaire de don, raison garder !