Le président du PSG ne contrôle plus rien

Après un responsable de la sécurité qui en fait à sa tête éliminant des supporters historiques, voici un entraineur qui humilie un joueur, Hatem Ben Arfa, plus rien ne va. Quoi que puisse décider Emery à l’avenir pour ce joueur, le mal est fait. Tout cela n’est possible que parce que le président du club parisien n’a plus le temps et l’autorité nécessaire pour diriger le club.

 

Le président du PSG a trop de responsabilités externes pour gérer le club

Il y a danger grave est imminent pour le PSG car la gestion du club part à la dérive. La montée en charge de beIN Media Group, notamment à l’international ne permet plus raisonnablement à son président Nasser al Khelaifi d’être aussi le « patron » du club parisien.

Nasser al Khelaifi avait déjà perdu toute autorité sur le responsable de la sécurité du club qui avait quand même éliminé les supporters historiques sans que le président bouge un petit doigt. Chacun se souvient qu’il n’avait aucune autorité sur Zlatan véritable « boss » du vestiaire. Ce qui avait favorisé certains débordements de quelques joueurs voyant bien que le club n’était pas « tenu » en mains.

Mais le pire est sans doute ce que nous vivons actuellement avec Hatem Ben Arfa (HBA). Alors que Nasser al Khelaifi avait fortement misé sur le joueur niçois qui avait enchanté son club la saison passée, HBA vient d’être écarté du jeu par trois fois d’affilé, Arsenal, Caen et Dijon. Les explications « bidon » d’Unai Emery ne peuvent convaincre personne de raisonnable. C’est une véritable humiliation, aucun joueur de la compétence et de l’âge de HBA ne mérite cela. Si l’entraineur se permet d’employer cette méthode, c’est qu’en face de lui il n’y a plus personne. Le directeur du football dont on ne comprend toujours pas ce qu’il fait et le président du club, sont aux abonnés absents.

L’émir du Qatar qui est à l’ONU en ce moment et s’apprête à faire un important discours, peut-il imaginer ce matin comment est vécu cet affront envers HBA dans les banlieues françaises ?

Un changement de président s’impose

Dès le 3 juin 2016, avant le début de la saison, nous avions suggéré à l’émir Tamim de mettre en place son frère Joaan pour prendre la présidence du club et de garder Nasser al Khelaifi comme adjoint et conseiller. Zlatan serait aujourd’hui encore au club car il ne se serait jamais affronté à Joaan al Thani. Nous savons que notre propos avait été très mal vécu par Nasser, mais ce n’est pas l’homme qui était visé, c’est le manque de temps à consacrer à l’équipe. Notre suggestion est toujours d’actualité, c’est pour cela que le 9 septembre nous écrivions avec insistance, que le PSG sombre, emmêlé en plus dans des affaires judicaires  à cause d’un responsable de la sécurité que personne ne maîtrise.

Enfin, nous écrivions il y a quelques jours que l’émir, le seul patron du club, vivait un dilemme, car il appréciait la « gestion commando » d’Unai Emery pour atteindre les objectifs que Nasser n’avait pas pu réaliser avec différents coach en 5 ans. L’heure est venu de trancher, car la situation actuelle ne peut que s’envenimer, tant au niveau des supporters pour un retour au stade qui pourrait tarder, tant du côté de Ben Arfa qui est d’une patience incroyable et enfin pour que l’entraineur revienne à sa place

Info dernière minute

Nous apprenons que Jean Claude Blanc directeur général délégué du PSG va recevoir, le Collectif Ultras Paris (CUP) ainsi que l’Association ADAJIS soutien juridique des Ultras, afin de discuter de l’éventuel retour du CUP au Parc des Princes. Bonne nouvelle apparemment mais JC Blanc est le plus grand soutien du responsable de la sécurité qui a bloqué le retour des Ultras jusqu’à ce jour…

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