Environ 100 000 salariés sur les 1,7 millions travaillant au Qatar n’ont pas reçu leur salaire à échéance. Les entreprises se retrouvent sur une liste noire et risquent des sanctions si elles ne régularisent pas rapidement.
Qatar, les salaires doivent être payés à échéance
Le gouvernement qatari a mis en place une procédure informatisé avec une cellule de contrôle spécifique qui vérifie tous les mois par un système d’alerte si les salaires ont bien été payés au terme convenu. Cette opération s’est effectuée en trois phases en tenant compte du seuil du nombre de salariés. La phase 1 concernait les entreprises ayant plus de 500 salariés, la phase 2 les entreprises ayant moins de 500 et plus de 100 et la phase 3 pour les moins de 100 salariés.
Le nouveau système est géré par Banque centrale du Qatar est monte en charge depuis octobre 2015. Les premiers résultats viennent de tomber et montrent qu’environ 25 000 petites entreprises sont en retard sur les paiements, touchant au total environ 100 000 salariés sur les 1,7 millions. On peut dire que globalement la loi obligeant à virer le salaire sur un compte qatarien fonctionne bien. Pour les entreprises qui sont en retard, en général des petites sociétés, elles sont sur une liste noire et risquent des sanctions financières et juridiques si elles ne régularisent pas rapidement.
La plus part d’entre elles devraient régulariser dans la semaine sauf celles qui ont du personnel dans l’illégalité, faux visas etc…