Le Qatar peut-il diriger l’UNESCO ?

Irina Bokova termine son mandat en tant que directrice de l’UNESCO en 2017, mais elle pourrait quitter ce poste dès 2016 puisqu’elle postule au remplacement du secrétaire général des Nations unies Ban KI-moon. Le Qatar se positionne pour remplacer Irina Bokova à l’UNESCO.

Hamad bin Abdulaziz Al Kuwari le candidat du Qatar

L’ancien ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine du Qatar connait l’UNESCO puisqu’il a été le représentant de son pays début des années 80. Ambassadeur dans plusieurs pays dont la France et les USA, il navigue à son aise dans les structures internationales. A 68 ans, c’est un sage qui pourrait parfaitement occuper le poste d’Irina Bokova qui termine son mandat en tant que directrice de l’UNESCO en 2017. Cela pourrait même arriver plutôt puisque Irina Bokova postule au remplacement du secrétaire général des Nations Unies Ban KI-moon en partance cette année.

Mais la question se pose sérieusement de savoir si le monde entier et avant tout les grandes capitales sont disposés à accepter que le Qatar occupe cette place stratégique. Certes, la libération de Mohammed Rashid Al-Ajami le poète condamné à 15 ans de prison, tombe à pic. Mais globalement, l’image du Qatar en matière de droits de l’homme et du travail n’a pas assez progressé, pour un pays qui aspire à conduire une grande institution internationale.

Voilà une occasion de savoir comment le Qatar est perçu au niveau international ?