La famille qatarie objet de toutes les attentions

La famille de demain au moyen orient

L’éclatement de la cellule familiale au Qatar mobilise un organisme comme Doha International Family Institute (DIFI) afin de renverser la tendance. Un danger réel existe pour la survie du Qatar, car sa population pourrait ne plus croître assez pour assurer l’avenir du pays.

 

Une mobilisation nécessaire pour sauver la cellule familiale

La semaine passée un média local du Qatar « Doha News » relatait une difficulté, dans les jeunes couples qatariens, liée aux moyens modernes de la téléphonie ou réseaux sociaux. En effet, dès les premiers jours du mariage, le jeune couple essaie de faire le ménage concernant les anciennes relations, en éliminant des smartphones les numéros de téléphones et liens de réseaux sociaux des anciens amours ou amitiés. Si certains s’y prêtent de bonne grâce d’autres s’y refusent et quelque fois cela se termine par un divorce. Au premier abord cela prête à sourire, mais cela vient s’ajouter aux autres nombreuses causes qui ont fait exploser en quelques années le nombre de divorces au Qatar. L’éclatement de la cellule familial au Qatar mobilise un organisme comme Doha International Family Institute (DIFI) afin de renverser la tendance. Il y a quelques mois, Qatar Foundation avec qui DIFI vient de conclure un partenariat, faisait cet amer constat et par la voix de sa présidente, Scheikha Moza, appelait à une mobilisation pour sauver la cellule familiale.

Tous les experts font la même démarche, il faut solliciter de l’aide et assez tôt pour donner une chance supplémentaire au couple. Cette aide doit avant tout être dispensée par les professionnels, car parmi les causes de divorce, l’envahissement de la famille au sein du nouveau couple produit des dégâts immenses. Le Qatar a fait un tel bond en avant que la façon de vivre d’un passé datant de 20, 30 ou 40 ans ne peut plus s’appliquer aux jeunes qatariens.

Observateur externe au Qatar mais attentif à cette population, Qatarinfos.net est extrêmement inquiet pour l’avenir de cette jeunesse qatarienne à qui on demande énormément. Les conséquences sur la santé de cette jeune population se font déjà sentir en considérant l’obésité, le diabète, les dépressions et un stress destructeur. Un danger réel existe pour la survie du Qatar car sa population pourrait ne plus croître assez pour assurer l’avenir du pays. La marche forcée imposée au pays est nécessaire, mais elle pourrait faire perdre les repères de base à une population qui vit dans un pays entourée par 90 % d’étrangers et dans un des points du monde où le danger grandit chaque jour.

Le travail à effectuer tant par Qatar Foundation que par DIFI ainsi que de nombreux autres organismes et experts mérite le soutien de tous au Qatar, car en cas d’échec, certains prévoient que ces nouvelles générations pourraient vivre moins longtemps que leurs parents.