Yémen une française enlevée, les Houthis ne maîtrisent pas la situation

Qui a enlevé cette ressortissante française, Isabelle Prime, les Houthis ou al Qaïda ? Que faisait-elle encore la-bas ? Alors que les milices chiites avaient assuré maîtriser la situation et demander aux ambassades de ne pas évacuer, cet enlèvement démontre le contraire.

 

Les fermetures des ambassades étaient nécessaires

Hussein al-Ezzi, responsable des affaires étrangères des milices chiites Houthis, qui ont pris possession de Sanaa, capitale du Yémen, avait déclaré « absolument injustifié » la fermeture par des pays occidentaux de leurs ambassades. Il avait assuré maîtriser la situation à Sanaa. L’enlèvement d’une ressortissante française, Isabelle Prime, 30 ans, et sa collaboratrice yéménite, travaillant pour Ayala Consulting sous contrat du Social Welfare Fund , alors qu’elles étaient dans un taxi, montre que cette sécurité n’est pas réelle. Qui a enlevé cette ressortissante française,  les Houthis ou al Qaïda ?

Si c’est al Qaïda, ennemi des chiites ceci est dextrement grave puisque cela veut dire que ce groupe est à Sanaa. Si c’est des chiites « incontrôlables » ils viennent de contredire les propos d’Hussein al-Ezzi.

Dans tous les cas la libération de cette ressortissante française doit être immédiate car Hussein al-Ezzi perd le peu de crédibilité qu’il avait.

Les affaires étrangères devaient confirmer par ce message l’enlèvement : « Nous confirmons malheureusement l’enlèvement ce matin, à Sanaa, d’une ressortissante française travaillant pour le compte d’une organisation internationale. Le centre de crise du Quai d’Orsay est en contact avec sa famille. Tous nos services sont mobilisés pour localiser et obtenir la libération rapide de notre compatriote. »

« Compte tenu de la dégradation des conditions sécuritaires au Yémen, nous renouvelons avec insistance la recommandation faite il y a déjà deux semaines à tous nos compatriotes de quitter au plus vite le pays. »

La France est présente dans la zone juste en face du Yémen à Djibouti. Le général commandant les forces françaises stationnées à Djibouti dispose d’un état-major interarmées. Il commande environ 1900 militaires, dont 1400 permanents, appartenant à des unités pré-positionnées et tournantes qui constituent les forces de présence.

Rappel

Les affaires étrangères françaises avaient demandé à tous de quitter le pays.

Alerte Yemen 001