Sacré cas de conscience pour le procureur général du Qatar avec l’affaire Huang

Matthew et Grace Huang viennent de quitter le Qatar après avoir été acquitté par la cour d’appel. Il est heureux que la demande du procureur général du Qatar n’ait pas été suivie des faits, celui-ci demandait la peine de mort au début du procès.

Procureur général un métier à haut risque pour les autres mais aussi pour soi

Au verdict prononcé par la Cour d’Appel de Doha concernant l’affaire Matthew et Grace Huang, ceux-ci ont été finalement soulagé par la décision finale les acquittant. Malgré quelques tracas ils ont pu finalement partir pour rentrer chez eux aux Etats Unis. Cette affaire a été largement médiatisée notamment aux USA et l’on se demandera toujours quelle est la part de cette pression médiatique qui influe sur les décisions de justice.

Il y a quelqu’un qui doit avoir un sacré cas de conscience à résoudre, c’est le procureur général du Qatar. Dans un article produit par l’AFP et publié par le site www.lorientlejour.com, une phrase nous a fait froid dans le dos : « Au début du procès, le procureur général avait requis la peine de mort contre le couple, qui s’était installé au Qatar en 2012. »

Or dès la première instance les juges n’avaient pas suivi le procureur général et avaient condamnés le couple Matthew et Grace Huang à trois ans de prison, avant d’être définitivement acquittés par la Cour d’Appel. Etre procureur général dans un pays comme le Qatar doit être une immense responsabilité, ce soir cet homme doit quand même avoir un grand vide au fond de lui et se dire qu’heureusement les juges ne l’ont pas suivi. Procureur général, un métier à haut risque pour les autres mais aussi pour soi.